tag:blogger.com,1999:blog-54698649288516246932024-03-12T23:03:14.723-04:00BloguevisionPour garder traces des choses qui m'ont interpellé ici et là.Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.comBlogger51125tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-32340877987980335502014-09-01T23:49:00.004-04:002020-02-28T08:24:26.282-05:00Éducation à l'esclavage?<i>Intéressant qu'on débatte encore, en 2014, des finalités de l'éducation... Particularité ici : un véritable dialogue intervient entre l'auteur et les lecteurs qui formulent des commentaires. Phénomène rare, même dans Le Devoir en ligne, et pourtant combien enrichissant...</i><br />
<blockquote class="tr_bq">
« Un de ces mauvais plis que je constate trop souvent chez plusieurs de
mes étudiants lorsqu’ils se présentent à leur premier cours de
philosophie est de vouloir ne jauger la réalité qu’à partir du fameux
« à quoi ça sert ? ». Parfois en boutade, et avant de m’étendre
longuement sur le sujet, il m’arrive de leur demander, pour les faire
réfléchir aux enjeux qui se cachent derrière cette question aux allures
naïves mais tellement révélatrice de notre façon de percevoir
l’éducation et notre société : <i>«</i><i> </i><i>Toi, à quoi tu sers</i><i> </i><i>?</i><i> </i><i>»</i><br />
<br />
<br />
<a name='more'></a>C’est que trop souvent les étudiants, les décideurs et de plus en plus
la société en général confondent ce qui relève de l’instruction et ce
qui relève de l’éducation. Instruire quelqu’un, c’est lui donner des
compétences pour accomplir une tâche ou pour acquérir un métier qui lui
permettra de « gagner sa vie », de subvenir à ses besoins primaires.
Évidemment, ceci est essentiel pour l’individu et pour la société.
L’éducation, elle, s’adresse non pas strictement au futur employé mais à
l’être humain dans son intégralité. Elle vise non pas seulement à
façonner un outil qui répondra aux exigences du futur employeur, mais
plutôt à permettre à l’être humain de s’épanouir sous toutes ses
facettes, à mieux saisir et comprendre son époque, la réalité complexe
dans laquelle il a été jeté, à développer son esprit critique par
rapport à celle-ci, à en comprendre les enjeux et les défis, à prendre
position dans les débats de société, à se soucier du sort des autres et
de la collectivité : en somme, à être un être humain et un citoyen qui
sera en mesure d’user adéquatement de sa raison et de sa liberté. »</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Réjean Bergeron, dans <a href="http://www.ledevoir.com/societe/education/417231/enseignement-superieur-je-veux-etre-un-esclave" target="_blank">Le Devoir du 30 août 2014</a></blockquote>
Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-40585192358424740452011-08-23T11:51:00.010-04:002011-08-24T07:38:11.953-04:00Regard et vision<a href="http://remolino.qc.ca/2011/08/21/limportance-du-regard/">Clément Laberge</a> souligne l'importance d'avoir un <span style="font-style:italic;">regard</span> personnel en politique : <div><blockquote>« Si on accepte, comme citoyens, de se faire imposer ces récits savamment construits, et les grilles d’analyse qui les accompagnent — celles des Conservateurs, mais pas seulement — on se condamne à adopter un comportement de réaction aux actions programmées par les politiciens. Nous deviendrons des personnages dans leur histoire. Alors que la démocratie voudrait que ce soit eux qui s’inscrivent dans notre histoire et qui coordonnent leurs actions en fonction de notre conception du monde. Il est urgent de reconquérir notre regard — par tous les moyens. »</blockquote><div>Il serait plus juste, à mon avis, de parler de <i>vision</i> politique dans ce contexte. Jack Layton, par exemple, nous propose une <i>vision</i> politique inspirante dans sa <a href="http://www.ledevoir.com/documents/pdf/LettreJackLayton.pdf">lettre posthume</a> (pdf).<div>
<br /></div><div><hr width="50%">
<br /></div><div>Le regard est quelque chose de beaucoup plus personnel et intime. De plus physique, de plus humain. Il est à la fois expressif et communicatif. Et j'ai l'occasion d'en mesurer très concrètement l'importance ces jours-ci dans le milieu hospitalier. Un milieu où le regard peut faire toute la différence dans le processus de guérison. Médecins, infirmiers ou préposés, chaque intervenant se distingue d'abord et avant tout par son regard. Regard, disons-le, parfois indifférent, fuyant ou froid; mais le plus souvent, heureusement, vif et compatissant, reflet d'un souci sincère d'atténuer la souffrance, de la rendre plus supportable...</div><div>
<br /></div><div><hr width="50%">
<br /></div>Parlant de vision politique, <a href="http://www.gillesenvrac.ca/carnet/2011/08/optimiste/">Gilles Beauchamp</a> y va de son hypothèse -- que je souligne en gras -- pour en expliquer l'absence dans les programmes de la plupart des partis politiques :
<br /><blockquote>« Incidemment, le blogueur <a href="http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee">Jean-François Lisée</a> poursuit sa publications d’extraits de son bouquin « Imaginer l’après-crise ». De nombreuses pistes de solutions politiques sont suggérées, allant de changements à la fiscalité internationale (disparition des paradis fiscaux, imposition du prix écologique…) à de nouvelles règles de responsabilisation des corporations. </blockquote><blockquote>Mais pourquoi de telles bonnes idées ne sont-elles pas sur le programme de tous les partis politiques de la planète ? <b>Parce que les partis politiques nationaux (ou provinciaux) gèrent la passivité ou l’inconscience des populations beaucoup plus qu’ils ne mobilisent l’action ou la conscience de leurs commettants</b>. Parce que les « populations » sont composées d’hommes et de femmes aux horizons plutôt restreints : trouver un emploi, prendre sa retraite, payer sa maison ou encore l’éducation de ses enfants… quand ce n’est pas la prochaine épicerie. »</blockquote></div></div>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-65613363331519987932011-06-26T21:56:00.013-04:002013-03-30T11:06:19.262-04:00Agir, parler, écouter...<span style="font-style: italic;">En lisant </span><a href="http://www.michelemmartin.com/thebambooprojectblog/2011/06/action-vs-activity.html" style="font-style: italic;">ce billet de Michele Martin</a><span style="font-style: italic;">, j'ai allumé.<br /><br />« Agir en toute liberté », clame un récent slogan politique. Agir en toute liberté dans un parti politique? Est-ce vraiment possible?</span><br />
<blockquote>
« Action is purpose-driven and strategic. It is based on knowing where you want to go and acting in an intentional manner that gets you there. There is a sense of discipline in it because it is grounded in vision and alignment with your goals. »<br />
<br />
« Activity is something else. It is the illusion of action without the driver of purpose or the discipline that's grounded in vision. It is action without strategy. »<br />
<br />
[...]<br />
<br />
« This distinction between action and activity is important for professional development because we can become consumed with activity--more useless acts with no connection to our real goals or purpose--and then wonder why we aren't really getting anywhere. We aren't getting anywhere because we are moving for the sake of moving, rather than looking at engaging purposefully so that we're taking real action. »</blockquote>
<hr width="50%" />
<br />
<span style="font-style: italic;">Je me suis alors rappelé <a href="http://remolino.qc.ca/2011/04/19/mettre-lepaule-a-la-roue/">ce billet de Clément Laberge</a> où il s'engage comme souverainiste à « mettre l'épaule à la roue pour que les choses changent » :</span><br />
<blockquote>
« En revenant de Montréal, j’ai eu envie de redire à mes enfants que la démocratie ce n’est pas le spectacle désolant que nous offrent certains politiciens. La démocratie c’est surtout ce qu’on fait tous les jours, dans nos familles et dans nos milieux de travail, en parlant avec conviction de ce à quoi on croit et quand on se relève les manches pour le voir se réaliser. »</blockquote>
<span style="font-style: italic;">Dans un <a href="http://remolino.qc.ca/2011/05/14/parler-moins-ecouter-plus/">billet plus récent</a>, il nuance cependant ce 'parler avec conviction</span>' :<br />
<blockquote>
« Mais surtout parler autrement, et écouter différemment. Écouter pour comprendre plutôt que pour réagir. Parler pour proposer plutôt que pour critiquer. [...] Il faut s’interdire de critiquer sans proposer du même souffle une idée complémentaire ou une alternative. »</blockquote>
<hr width="50%" />
<br />
Pendant que Clément Laberge « met l'épaule à la roue » souverainiste, pour <a href="http://carnets.opossum.ca/mario/archives/2011/06/tete-a-tete_francois_legault_coalition.html">Mario Asselin</a>, c'est le « début d'une aventure en politique active et militante » avec la Coalition et il entend agir en toute liberté (si je décode bien ses propos) :<br />
<blockquote>
« J’ai accepté de donner un coup de main à la Coalition et je ne le ferai pas du bout des doigts. Je compte m’impliquer activement… En même temps, c’est un peu/beaucoup M. Legault qui décidera du niveau de mes engagements futurs. Je lui ai fait part de ma volonté de contribuer tout en conservant ma 'condition' d’électron libre (dans le sens que je ne me cherche pas une nouvelle 'job', nécessairement. Pour paraphraser quelqu’un qui passe souvent sur ce blogue, "je veux bien servir en politique pour faire avancer l’éducation (dans un projet de société), mais je demeure vigilant à ce qu’on ne se serve pas de l’éducation pour faire de la politique". »</blockquote>
<span style="font-style: italic;">Deux blogueurs pédagogues invétérés devenus entrepreneurs qui sautent dans l'action politique en choisissant des voies différentes... Au moment où le Québec est en quête de renouvellement, c'est prometteur. Pourront-ils continuer à agir en toute liberté? À faire de l'action politique autrement? Tout un défi; mais qu'ils sont capables de relever. À suivre...</span>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-53874309652363287772009-11-01T09:02:00.016-05:002009-11-25T21:32:01.099-05:00L'école québécoise : aujourd'hui comme hier...<p><span style="font-style: italic;">Il se passe quelque chose de tragique dans l'école québécoise (tragique au sens littéraire de « propre à une situation conflictuelle, dramatique, douloureuse, dans laquelle une personne est prise comme dans un piège dont elle ne peut s'échapper » (</span><acronym style="font-style: italic;" title="Trésor de la langue française)">TLF</acronym><span style="font-style: italic;">). Pour avoir moi-même vécu l'expérience de l'enseignement 'dans une autre vie' -- à l'époque où les décrets tenaient lieu de convention collective et où la critique était automatiquement associée à de la subversion --, croyez-moi, cette tragédie ne date pas d'hier! Mais je sens que quelque chose de profond est en train de changer : c'est qu'on en parle beaucoup plus ouvertement, à visière plus ou moins découverte certes, mais on en parle... Et on peut, semble-t-il enfin, se dire 'les vraies affaires' sans craindre les représailles!</span><br /></p><blockquote><p>« Dubet se plait à souligner aussi combien le monde scolaire est un monde théologique et sacralisé. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">S’il s’est largement construit en opposition au monde théologique, il en a adopté les mêmes formes de transmission des connaissances.</span> <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Ce registre de sacralité républicaine est l’une des raisons pour lesquelles les réformes ne se font pas.</span> Le malaise actuel de l’école vient en premier lieu d’un malentendu : le « collège unique » a été voulu comme un collège de masse mais avec une culture élitiste. Il y a là une tension qu’il est très difficile de résoudre. [...] <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Pour les élèves, « l’égalité des chances » tant prônée et valorisée a quelque chose de darwinien et d’impitoyable. Elle suppose en effet des vainqueurs et des vaincus.</span> L’auteur rappelle que les mouvements ouvriers ne réclamaient pas l’égalité des chances mais qu’ils demandaient une amélioration de leur conditions.<br /><br />« Selon Dubet, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Il faut maintenant déscolariser la société. Nous vivons dans une société qui a mis trop de charges sur l’école. Il se produit un emballement, inutile et vain, de la demande scolaire.</span> Le fait que 100 000 élèves quittent le système sans qualification n’est pas dramatique en soit. Ce qui l’est, c’est qu’ils se trouvent, du fait de cette absence de qualification, déclassés, mis en marge de la société Plus largement, c’est à l’emboitement des deux systèmes, social et scolaire, qu’il faut réfléchir. »<br /></p><p><a href="http://pedagogiecritique.blogspot.com/2009/11/lecole-de-la-societe.html">Stéphanie Demers</a>, citant un <a href="http://www.laviedesidees.fr/A-l-ecole-de-la-societe.html">entretien de François Dubet</a>, sociologue français<br /></p><p><br /></p><p>« [...] il convient d’envisager toutes les solutions qui pourront contribuer à briser l’isolement dont souffre trop d’intervenants dans le monde scolaire. Raconter ce qui nous occupe, c’est bien, mais comme le dit Seth [Godin], <span style="color: rgb(204, 0, 0);">il faut aussi apprendre à mieux s’interconnecter pour augmenter nos échanges et s’engager à fond dans les changements à faire</span>. La troisième étape qui nous attend consistera en <span style="background: yellow none repeat scroll 0% 0%; -moz-background-clip: border; -moz-background-origin: padding; -moz-background-inline-policy: continuous;">la création d’effets de levier qui permettront d’impliquer les gens de l’extérieur de notre domaine.</span> J’aime bien <a href="http://www.couchet.org/blog/index.php?2009/10/07/400-tribus-nous-avons-besoin-de-vous-pour-nous-mener" target="_blank">ce résumé</a> des principes de l’auteur de <a href="http://carnets.opossum.ca/mario/archives/2009/03/seth_godin_tribus_tribes.html" target="_blank">Tribes</a>. </p><p>« Pour le moment, nous n’en sommes probablement qu’à l’étape de l’interconnexion entre les membres de la «masse critique» dont parlait Martin Bélanger. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Il faut augmenter le nombre de ces personnes qui n’ont pas besoin d’avoir tout en commun, mais qui croient aux vertus de l’échange et du partage en plus de refuser le statu quo et la nostalgie de l’école où tout le monde doit apprendre les mêmes choses en même temps à la même vitesse</span>. De fait, nous n’avons pas besoin d’être des milliers avant de pouvoir provoquer les changements escomptés pour <span style="background: yellow none repeat scroll 0% 0%; -moz-background-clip: border; -moz-background-origin: padding; -moz-background-inline-policy: continuous;"><a href="http://bloguevision.blogspot.com/2009/11/lecole-quebecoise-aujourdhui-comme-hier.html" target="_blank">se «guérir» de l’école d’hier</a> qui créé trop souvent le décrochage d’aujourd’hui</span>. Il nous faut seulement <span style="color: rgb(204, 0, 0);">mieux s’organiser et se regrouper avec des réseaux constitués d’éducateurs qui utilisent les moyens modernes de communiquer</span>. Les actions futures doivent-ils passer par les associations professionnelles, les syndicats, les représentants des divers acteurs de l’école (parents, cadres, etc.) ou les politiciens? Probablement… mais il faudra peut-être <span style="color: rgb(204, 0, 0);">accepter de ne plus attendre après ces groupes dont l’inertie des uns explique peut-être l’inertie des autres</span>.</p><p><a href="http://carnets.opossum.ca/mario/archives/2009/11/tribu_education_seth_godin.html">Mario Asselin</a><br /></p><p><br /></p><p>« <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Tous les enseignants vous le diront : la réforme est morte. J’étais de ceux qui y croyaient et qui y croient encore, pourtant.</span> Il me faut toutefois admettre que les bonzes de l’évaluation du MELS ont vaincu les “trippeux” de pédagogie.</p><p><a href="http://cogitoergoblogo.wordpress.com/2009/10/26/ci-git-la-reforme/">Martin Bélanger</a><br /></p><p>« Pour l’enseignant réflexif que je suis, la réforme scolaire, c’était le grand changement appréhendé. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">La réforme, ça demande des profs qui se mettent les “tripes” sur la table et qui sont prêts, au besoin, à faire table rase au nom de leurs grands idéaux pédagogiques. Ça requiert des profs sûrs d’eux, qui prennent des risques, qui sortent volontiers de leur zone de confort, qui acceptent de discuter de leurs certitudes, qui partent du principe que tout peut être remis en question.</span> Ça prend des profs qui, au lieu de suivre un chemin asphalté et bien balisé, décident de créer le chemin au gré de leurs explorations.</p> <p>« C’est précisément pour cela que la réforme a échoué : <strong><em>la masse critique de ceux qui sont prêts à “refaire le monde” de la pédagogie est trop petite</em></strong>. Elle s’est laissé noyer dans la majorité qui veut rester dans ce qui la réconforte : ses notes de 0 à 100%, ses tests d’évaluation de connaissances, ses moyennes de groupe, ses pondérations. Une p’tite dictée avec ça?</p><p><a href="http://cogitoergoblogo.wordpress.com/2009/11/01/la-victoire-de-linertie/">Martin Bélanger</a></p><p>« Nombreux sont les passionnés qui souhaitent la création d’une école adaptée à notre ère, notre réalité. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Le réseautage et la collaboration permettront probablement sa création.</span><br /><a href="http://cogitoergoblogo.wordpress.com/2009/11/01/la-victoire-de-linertie/#comment-61">Alexandre Riopel</a>, en commentaire au billet précédemment cité<br /></p><p><br /></p><p>« [...] j’ai observé depuis toujours que ceux qui réussissaient le plus à l’école primaire et secondaire étaient ceux qui avaient le plus intégré dans leurs attitudes et leur comportement cette valeur. Plus tu te conformes en classe, plus tu écoutes, plus tu suis les consignes, plus tu gardes les rangs, plus tu agis en conformité avec ce qu’on attend de toi… plus tu as de bonnes notes et mieux tu es perçu par "le système". <span style="background: yellow none repeat scroll 0% 0%; -moz-background-clip: border; -moz-background-origin: padding; -moz-background-inline-policy: continuous;">Moins tu t’affirmes, moins tu déranges, moins souvent tu t’éloignes de la ligne droite tracée devant toi, mieux "tu performes" dans ce système.</span> </p><p>« Pourtant, en dehors de l’école, sur le marché du travail, dans les arts ou les sports, en famille, "se conformer" en prenant le moins d’initiatives possible n’est absolument pas utile. En société, agir sans trop de discernement, "comme tout le monde", ça peut même te mettre en danger!</p> <p>« <span style="background: yellow none repeat scroll 0% 0%; -moz-background-clip: border; -moz-background-origin: padding; -moz-background-inline-policy: continuous; color: rgb(204, 0, 0);">On veut former des gens autonomes et responsables pour le collégial et l’université, sans leur montrer comment s’affirmer. D’ailleurs, quand ils osent s’avancer avec un point de vue divergent, ils en paient souvent le prix par le reproche ou l’exclusion.</span></p>« [...] j’en ai marre de ce système qui survalorise un comportement nuisible en société quand vient le temps de s’adapter. Trop de nos leaders sont de ceux qui ont refusé de rentrer dans les rangs… voire, ont décroché de ce système. Ne l’a-t-on pas remarqué?<p><a href="http://carnets.opossum.ca/mario/archives/2009/10/conformisme_ecole_infobourg.html">Mario Asselin</a></p><p>« L'école est faite et menée par des gens qui n'en sont jamais sortis. On s'est organisé pour que ce soit comme ça. Nous y sommes entrés, enfants, et y sommes restés, toujours. Conformistes? Institutionnalisés, plutôt. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Résister, c'est dans la nature profonde de l'école. C'est quasiment un mandat social: protéger l'institution. On est dans un univers, l'univers scolaire, où le meilleur c'est toujours avant qu'il est arrivé, c'est toujours hier que ça se passait.</span> Chaque fois que tu parles de changer des choses, changer l'école, c'est comme si t'arrachais à la population des pans complets de ses archives personnelles: l'école telle qu'ils s'en souviennent. Le bon vieux temps. La grosse soupe originelle où on s'est tous construits et de laquelle on s'est extirpé pour aller peupler la terre. Un rite de passage. Y'en a qui fuient l'école publique, dans la mesure où ils en ont les moyens, parce qu'ils la trouvent trop perméables aux changements et aux modes. Ils préfèrent l'école privée qui fait l'apologie de ses traditions séculaires, de ses costumes, de son encadrement strict. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Conformiste l'école? C'est à la limite du pléonasme. Comment pourrait-elle ne pas l'être, c'est ce à quoi on s'attend d'elle.</span><br />Marc Saint-Pierre, en commentaire au billet précédemment cité<br /></p><p><br /></p><p>(<span style="font-style: italic;">En réponse à la question : « Pourquoi une technologie qui offre une vraie dynamique devrait-elle avoir un coût inférieur ? »</span>)<br /></p><p>« <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Pour qu'il y ait apprentissage, il faut que l'élève soit actif dans la construction de son savoir.</span> C'est pure illusion que de croire qu'un élève apprend en restant assis 50 minutes à écouter un prof (avec TBI ou non) déblatérer sa matière. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Cette technique n'est utile que si on veut gaver les élèves de connaissances qu'ils régurgiteront quelques jours plus tard dans un examen.</span> Il n'est pas nécessaire que chaque élève ait son ordinateur portable. Cependant, <span style="background: yellow none repeat scroll 0% 0%; -moz-background-clip: border; -moz-background-origin: padding; -moz-background-inline-policy: continuous;">si cet élève a besoin d'utiliser un ordinateur, ce dernier doit être immédiatement accessible.</span><br /></p><p>« Quelques exemples.<br />« Un élève écrit un texte. Alors, <strong>IL DOIT</strong> être en mesure d'ouvrir un ordinateur, d'utiliser un texteur (en mode local ou Internet), d'ouvrir son correcteur orthographique, d'ouvrir <strong>DES</strong> dictionnaires, d'accéder à l'Internet pour y faire des recherches sur des mots, des phrases, des idées, etc.<br />« On demande aux élèves de travailler en équipe sur un projet. Ces élèves <strong>DOIVENT</strong> avoir accès à des ordinateurs pour plusieurs étapes du projet :<br />- Remue-méninges avec un mind-mapping, par exemple.<br />- Structuration des idées et construction du plan (plusieurs logiciels sont d'une grande aide pour ce faire)<br />- Partage des idées (via un wiki par exemple ou un Google document)<br />- Écriture (wiki, texte partageable synchrone et asynchrone, outil de correction grammaticale, logiciel de graphisme, etc.)<br />... et j'en oublie.<br /><br />« <span style="background: yellow none repeat scroll 0% 0%; -moz-background-clip: border; -moz-background-origin: padding; -moz-background-inline-policy: continuous;">Le rôle du prof dans tout cela ? <strong style="font-style: italic;">Laisser les élèves travailler !!!</strong><span style="font-style: italic;"> Les guider, leur faire prendre conscience de leurs avancées, de leurs difficultés, de leurs forces, de leurs défis.</span></span> <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Auparavant, il était important que l'enseignant sache ce que l'élève apprend. Aujourd'hui, il est plus important que ce soit l'élève qui sache ce qu'il apprend et ce qu'il lui reste à apprendre !!!</span><br /></p><p><a href="http://www.gilles-jobin.org/jobineries/index.php?2009/09/18/917-tbi-entrevue-non-retenue">Gilles Jobin</a><br /></p> <small class="comment-meta commentmetadata"> <cite class="fn"></cite></small></blockquote><p><br /></p>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-66546685699864581562009-06-27T08:21:00.013-04:002009-06-29T08:41:24.950-04:00Pour un Canada plus authentique<p style="margin-top: 20px; font-style: italic;">Dave Pollard ne cesse de réfléchir sur <a href="http://blogs.salon.com/0002007"><span style="font-style: italic;">How to save the World</span></a>. À la veille du premier juillet, sa réflexion, inspirée par John Ralston Saul et Hugh Brody, pourrait s'intituler <span style="font-style: italic;">How to save the Canada</span>. Je partage cette vision d'un Canada authentique qui reviendrait à ses valeurs indigènes; cette vision demeurera cependant utopique tant que le Canada anglais gardera sa mentalité de conquérant (lire <a href="http://rcs.salon.com/rcsComments/comments?u=2007&p=2400&link=http%3A%2F%2Fblogs.salon.com%2F0002007%2F2009%2F06%2F26.html%23a2400#a328011">mon commentaire et la réponse de Dave Pollard</a> à ce sujet) : pour être encore plus authentique, cette vision du Canada devrait également inclure les 'valeurs fondatrices' dont il a été beaucoup question lors de la <a href="http://www.accommodements.qc.ca/">Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles</a> (Commission Bouchard-Taylor).<br /></p><blockquote>« [...] this country could be great, and its people could be models for the rest of the world at a time when <span style="color: rgb(204, 0, 0);">sustainable, responsible, humble models</span> are so desperately needed.<br /><br />Author (and spouse of the former governer-general) John Ralston Saul explained in a <a href="http://www.tvo.org/podcasts/bi/audio/BI_Lecture_20090516_834123_JRSaul_0x0_40k.mp3">TVO podcast</a> last month why our legacy offers us some clues of how we could be great. Highlights:<br /><ul><li>[Citing First Nations playwright Tomson Highway] "Language is given form by mythology." Highway believes English is the language of the head, French the language of the heart, and indigenous languages are those of the body, the instinct and the senses. Today 45 of 53 indigenous languages spoken in Canada are disappearing, taking with them the original, and in Saul's view the authentic mythology of this country. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">In the absence of an authentic mythology and native language <span style="font-weight: bold;">we are not a nation</span>, and we cannot address the unique problems and imaginative possibilities this land presents.</span></li><li>We are, in fact, one of the few affluent countries in the world that are not monolithic, rational nation-states. By default, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">we are therefore a civilization of minorities</span> (he did not use the word 'tribes' but that's what came to my mind as I listened). That is not a bad thing, but it requires us to stop following the US/European models and create our own. To create that model, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">we need to stop wasting the time of the leaders of Canada's 1.2 million aboriginal people in land claim disputes and</span> <span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">allow them to guide us</span>. The shared <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Collective_unconscious">collective unconscious</a> of our land is buried in their languages and we need them to interpret it for us.</li><li>Despite ruthless and persistent efforts to get Canadians to embrace Anglo-American myths and values, many of the indigenous values remain strong in Canada, for pragmatic and physical reasons. They comprise the unconscious Canadian mythology, which is very different from that of the US and UK (and often really annoys Americans and British people who do not understand or appreciate its subtleties). Elements include:</li><ol style="color: rgb(204, 0, 0);"><li>an appreciation and respect for complexity and ambiguity</li><li>a patience to discuss, debate and negotiate as often and as long as it takes</li><li>a willingness to allow truth and knowledge and consensus to emerge</li><li>an aversion to cultural coercion and monoculture (the melting pot)</li><li>recognition of the importance of striking the balance between individual and collective rights and interests</li><li>a preference for adaptation over imposing will, as a strategy for dealing with change</li><li>a preference for egalitarian, flat structures over hierarchy and rank</li></ol></ul> What would a nation that accepted this as its authentic mythology be like?<br /><br />A few years ago I wrote about Hugh Brody's book, <a href="http://blogs.salon.com/0002007/2006/08/06.html#a1606"><span style="font-style: italic;">The Other Side of Eden</span></a>, an anthropological study of indigenous peoples, and it contained some clues. If our nation adopted an authentic indigenous mythology, and accepted this as our innate culture, in addition to entrenching the seven elements Saul notes above, we would:<br /><ol start="8" style="margin-left: 40px;"><li style="color: rgb(204, 0, 0);">learn by doing, by experimenting, by practice, not by being told what to do by bosses, experts, 'leaders' or parents</li><li style="color: rgb(204, 0, 0);">abhor dishonesty and revere candid and complete sharing of knowledge</li><li style="color: rgb(204, 0, 0);">adapt to the land and physical reality of living here, rather than changing it</li><li style="color: rgb(204, 0, 0);">appreciate that we belong to the land, not the other way around, and conserve it and steward it for future generations and all-life-on-Earth</li><li>learn and adopt useful terms from all native languages</li><li>embrace an oral culture, including learning when to speak, when and how to listen</li><li>become master story-tellers</li><li>learn the arts of analogy and inductive reasoning</li><li style="color: rgb(204, 0, 0);">respect all forms of life as sacred</li><li style="color: rgb(204, 0, 0);">appreciate the value of facilitation, consensus and conflict resolution</li><li>leave it up to individuals to act responsibly after a discussion (rather than setting out an explicit 'who will do what by when' follow-up action list) -- this would revolutionize how meetings occur</li><li>listen to experts' stories, but discourage them from proffering unsolicited instruction, advice or opinions -- let the story convey the wisdom</li><li>trust our instincts and our subconscious to guide us as much as our intellects</li><li style="color: rgb(204, 0, 0);">be generous with our possessions, to encourage reciprocality and engender trust</li><li style="color: rgb(204, 0, 0);">respect women as full equals</li><li style="color: rgb(204, 0, 0);">acknowledge and respect uncertainty, unpredictability, qualification, nuance and imprecision, and resist oversimplification, false certainty and false dichotomy</li><li style="color: rgb(204, 0, 0);">encourage and enable the development of self-esteem, self-confidence and self-sufficiency</li><li style="color: rgb(204, 0, 0);">stress the importance of strong, autonomous communities</li></ol> These 25 qualities are already somewhat recognizable in the <span style="font-style: italic;">national character </span>of Canadians. It's almost as if we can't help ourselves, as if this is just part of the way we are. For nearly two centuries we have sublimated and denied these characteristics, but they are still part of us, instinctive, coded somehow in our DNA. While a minority of my readers are Canadian, I find that when I talk about these qualities they seem to resonate much more strongly with Canadian readers than most others.<br /><br />I am no longer idealistic enough to advocate the systematic breaking up of Canada into small self-selected communities; in a globalized world that's no longer feasible. But there are ways in which this national character, this authentic mythology of our nation might be institutionalized:<br /><ul><li style="color: rgb(204, 0, 0);">We could teach it in schools, as an integral part of Canadian history: <span style="font-style: italic;">This is who we are and what makes us different from people of other nations.</span></li><li>We could celebrate it during Canada Day, since right now what we celebrate on that day is dubious (the confederation of our country according to Anglo-American principles, ignoring the legitimacy and primacy of the First Nations who already lived here)</li><li style="color: rgb(204, 0, 0);">We could legitimize Canada's indigenous languages and work to protect and extend them</li><li style="color: rgb(204, 0, 0);">We could abolish the useless Canadian Senate and replace it with a self-selected council of aboriginal leaders whose views on all matters of public policy and cultural development would be actively sought and listened to</li><li>We could strive in all our activities to become and be seen as the world's most accomplished and articulate story-tellers</li><li style="color: rgb(204, 0, 0);">We could teach and encourage entrepreneurial business skills and formation, to make our society and economy more resilient and less dependent</li><li style="color: rgb(204, 0, 0);">We could devolve power and authority as much as practical, not to massive provincial, regional and city governments, but to local self-governing communities, and give these communities as much autonomy as they can reasonably handle</li></ul> <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Instead of dysfunctionally trying to make our country in the image of others,</span> <span style="color: rgb(204, 0, 0);">we could just allow our nation to evolve to be what it is intended to be</span>. And we could stop pretending to be what we are not, and instead become models for the rest of the world: masters of complexity, subtlety, adaptation, story and attentiveness to what we know, without the need for laws, governments or rhetoric, to be right. »<br /><br /><a href="http://blogs.salon.com/0002007/2009/06/26.html#a2400">David Pollard, <span style="font-style: italic;">What Canada could be</span></a></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-16441225463780476212009-04-16T20:16:00.013-04:002009-04-28T11:15:37.947-04:00Partager ce que nous sommes<p style="margin-top: 20px; font-style: italic;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(204, 0, 0);">Bloguer, c'est partager. C'est partager ce que nous sommes.</span> C'est aussi partager ce qui nous inspire à être ou nous a inspiré à devenir ce que nous sommes.</p><p style="margin-bottom: 10px;">Inspiré par <a href="http://carnets.opossum.ca/mario/archives/2009/04/nous_sommes_ce_que_nous_partageons.html">Mario Asselin</a>, lui-même inspiré par <a href="http://www.thethinkingstick.com/?p=946">Jeff Utecht</a>, qui lui, avait été inspiré par <a href="http://wk.typepad.com/weblog/2009/04/got-to-do-a-short-ted-talk.html">Renny Gleeson</a>, qui lui...</p><p style="margin-bottom: 10px;"><br /><span style="font-style: italic;">Le plus grand défi, c'est d'être jour après jour personne d'autre que soi-même</span> :<br /></p><blockquote>A poet is somebody who feels, and who expresses his feelings through words. This may sound easy, but it isn't. A lot of people think or believe or know they feel -- but that's thinking or believing or knowing; not feeling. And poetry is feeling -- not knowing or believing or thinking.<br /><br />Almost anybody can learn to think or believe or know, but not a single human being can be taught to feel. Why? Because <span style="color: rgb(204, 0, 0);">whenever you think or you believe or you know, you're a lot of other people: but the moment you feel, you're nobody-but-yourself.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">To be nobody-but-yourself -- in a world which is doing its best, night and day, to make you everybody-else -- means to fight the hardest battle which any human being can fight; and never stop fighting.</span><br /><br />E.E. Cummings, cité par <a href="http://blogs.salon.com/0002007/2009/04/17.html#a2366">Dave Pollard</a><br /></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-21993577014846356632009-03-30T09:05:00.015-04:002009-03-31T09:09:26.424-04:00La culture citoyenne<blockquote>« <span style="color: rgb(204, 0, 0);">La culture est menacée. La culture québécoise est menacée.</span> Il y a une sorte de guerre qui a été déclarée contre cette culture. (...) Quand je dis que la culture est menacée, ce n'est pas la culture comme une rubrique de journal -- c'est-à-dire que ce n'est pas juste les artistes, les travailleurs de la culture qui sont menacés (on est à Radio-Canada qui est menacée; solidarité à tous les artisans de Radio-Canada aujourd'hui!) --, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">c'est une menace contre la culture comme expression citoyenne, c'est la culture citoyenne qui est menacée</span> parce que le pouvoir politique aujourd'hui au fédéral est contre tout ce que le Québec représente comme société progressiste. Et je suis persuadé que ce n'est pas en nous divisant, en allant chercher quelques petites concessions par ci et par là que nous allons protéger cet acquis extraordinaire du Québec collectif; c'est en créant un mouvement qui se défait de cet obscurantisme qui règne à Ottawa. Je voudrais terminer avec une phrase (que j'ai copiée à quelqu'un) qui est très pertinente : "La culture, dans le sens le plus large, est comme un parachute : <span style="color: rgb(204, 0, 0);">quand on n'en a pas, on s'écrase."</span> »<br /><br /><span style="font-weight: bold;"><a href="http://www.realisateur.qc.net/pageHenriquez.htm">Patricio Henriquez</a></span>, au Gala des Jutra. Récipiendaire du Prix du meilleur documentaire pour son plus récent film <span style="font-style: italic;">Sous la cagoule, un voyage au bout de la torture</span></blockquote><hr style="width: 50%; text-align: center;"><blockquote>« Si j’étais toujours enseignant, je m’empresserais de coller ce texte sur la porte de mon local, pour qu’il serve sans cesse de rappel aux élèves:<br /><ul style="color: rgb(204, 0, 0);">La culture est quelque chose de dynamique — vous en faites partie — vous disposez de moyens de communication extraordinaires — servez-vous-en! — communiquez avec les gens qui s’adressent à vous, à travers les médias, les livres ou autrement, quels qu’ils soient — interpellez votre entourage— posez-leur des questions — demandez qu’on vous explique — donnez votre opinion. </ul>Je crois que c’est seulement de cette façon que les technologies du numérique — et que la culture, dans un environnement numérique — pourront devenir <span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">des outils de liberté et de solidarité; et non pas seulement de nouveaux vecteurs de la </span><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">société de consommation</span><span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">.</span> »<br /><br /><a href="http://remolino.qc.ca/2009/03/29/education-et-culture-la-cle-du-passage-au-numerique-cest-le-dialogue/">Clément Laberge</a></blockquote><hr style="width: 50%; text-align: center;"><blockquote>« [Important] questions are not only the key to great research, they are key to all sorts of doors that, in our world of imaginative poverty, would otherwise remain closed, unexamined. [...]<br /><br />Great questions are opening, not narrowing. They smash dichotomies rather than funneling people into them. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Great questions are an invitation to great conversation. Many great questions start with "What if...?" And, perhaps most important, great questions tap into things that people care about. Great questions + passion = a recipe for moving forward, energetically and enthusiastically.</span> [...]<br /><br />What's holding you back from doing what you want to do, intend to do, love doing? What important question could you ask yourself about that challenge that might change everything?<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Want to save the world, and yourself? Start by asking the right, smart, creative, provocative, important questions.</span> »<br /><br /><a href="http://blogs.salon.com/0002007/2009/03/26.html#a2354">Dave Pollard</a></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-79213190707721686572009-01-20T14:52:00.013-05:002009-01-21T21:09:50.793-05:00The time has come...<p style="font-style: italic; margin-top: 20px;">Aujourd'hui, je me suis senti Américain... God, peace, history, nation, people, ideals, generation, children, challenges, freedom, spirit, citizenship, liberty, new age, new life, new jobs, new foundation for growth, new threats, new era of peace, new way, new challenges, new instruments, new era of responsibility... J'aurais tellement le goût d'entendre ces mots en français.<br /></p><blockquote>Barack Obama Inaugural Address (<a href="http://www.rightpundits.com/?p=2714">Video</a>)<br />January 20th, 2009 at the Lincoln Memorial, Washington DC.<br /><br />“My fellow citizens:<br /><br />I stand here today humbled by the task before us, grateful for the trust you have bestowed, mindful of the sacrifices borne by our ancestors. I thank President Bush for his service to our nation, as well as the generosity and cooperation he has shown throughout this transition.<br /><br />Forty-four Americans have now taken the presidential oath. The words have been spoken during rising tides of prosperity and the still waters of peace. Yet, every so often the oath is taken amidst gathering clouds and raging storms. At these moments, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">America has carried on not simply because of the skill or vision of those in high office, but because We the People have remained faithful to the ideals of our forbearers, and true to our founding documents.</span><br /><br />So it has been. So it must be with this generation of Americans.<br /><br />That we are in the midst of crisis is now well understood. Our nation is at war, against a far-reaching network of violence and hatred. Our economy is badly weakened, a consequence of greed and irresponsibility on the part of some, but also our collective failure to make hard choices and prepare the nation for a new age. Homes have been lost; jobs shed; businesses shuttered. Our health care is too costly; our schools fail too many; and each day brings further evidence that the ways we use energy strengthen our adversaries and threaten our planet.<br /><br />These are the indicators of crisis, subject to data and statistics. Less measurable but no less profound is a sapping of confidence across our land - a nagging fear that America’s decline is inevitable, and that the next generation must lower its sights.<br /><br />Today I say to you that the challenges we face are real. They are serious and they are many. They will not be met easily or in a short span of time. But know this, America - they will be met. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">On this day, we gather because we have chosen hope over fear, unity of purpose over conflict and discord.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">On this day, we come to proclaim an end to the petty grievances and false promises, the recriminations and worn out dogmas, that for far too long have strangled our politics.</span><br /><br />We remain a young nation, but in the words of Scripture, "<span style="color: rgb(204, 0, 0);">the time has come to set aside childish things. The time has come to reaffirm our enduring spirit; to choose our better history; to carry forward that precious gift, that noble idea, passed on from generation to generation: the God-given promise that all are equal, all are free, and all deserve a chance to pursue their full measure of happiness.</span>"<br /><br />In reaffirming the greatness of our nation, we understand that greatness is never a given. It must be earned. Our journey has never been one of short-cuts or settling for less. It has not been the path for the faint-hearted - for those who prefer leisure over work, or seek only the pleasures of riches and fame. Rather, it has been the risk-takers, the doers, the makers of things - some celebrated but more often men and women obscure in their labor, who have carried us up the long, rugged path towards prosperity and freedom.<br /><br />For us, they packed up their few worldly possessions and traveled across oceans in search of a new life.<br /><br />For us, they toiled in sweatshops and settled the West; endured the lash of the whip and plowed the hard earth.<br /><br />For us, they fought and died, in places like Concord and Gettysburg; Normandy and Khe Sahn. Time and again these men and women struggled and sacrificed and worked till their hands were raw so that we might live a better life. They saw America as bigger than the sum of our individual ambitions; greater than all the differences of birth or wealth or faction.<br /><br />This is the journey we continue today. We remain the most prosperous, powerful nation on Earth. Our workers are no less productive than when this crisis began. Our minds are no less inventive, our goods and services no less needed than they were last week or last month or last year. Our capacity remains undiminished. But <span style="color: rgb(204, 0, 0);">our time of standing pat, of protecting narrow interests and putting off unpleasant decisions - that time has surely passed.</span> <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Starting today, we must pick ourselves up, dust ourselves off, and begin again the work of remaking America.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">For everywhere we look, there is work to be done.</span> The state of the economy calls for action, bold and swift, and <span style="color: rgb(204, 0, 0);">we will act - not only to create new jobs, but to lay a new foundation for growth</span>. We will build the roads and bridges, the electric grids and digital lines that feed our commerce and bind us together. We will restore science to its rightful place, and wield technology’s wonders to raise health care’s quality and lower its cost. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">We will harness the sun and the winds and the soil to fuel our cars and run our factories. And we will transform our schools and colleges and universities to meet the demands of a new age. All this we can do. And all this we will do.</span><br /><br />Now, there are some who question the scale of our ambitions - who suggest that our system cannot tolerate too many big plans. Their memories are short. For they have forgotten what this country has already done; what free men and women can achieve when imagination is joined to common purpose, and necessity to courage.<br /><br />What the cynics fail to understand is that the ground has shifted beneath them - that the stale political arguments that have consumed us for so long no longer apply. The question we ask today is not whether our government is too big or too small, but whether it works - whether it helps families find jobs at a decent wage, care they can afford, a retirement that is dignified. Where the answer is yes, we intend to move forward. Where the answer is no, programs will end. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">And those of us who manage the public’s dollars will be held to account - to spend wisely, reform bad habits, <span style="font-weight: bold;">and do our business in the light of day - because only then can we restore the vital trust between a people and their government</span>.</span><br /><br />Nor is the question before us whether the market is a force for good or ill. Its power to generate wealth and expand freedom is unmatched, but <span style="color: rgb(204, 0, 0);">this crisis has reminded us that without a watchful eye, the market can spin out of control - and that <span style="font-weight: bold;">a nation cannot prosper long when it favors only the prosperous</span>.</span> The success of our economy has always depended not just on the size of our Gross Domestic Product, but on the reach of our prosperity; on our ability to extend opportunity to every willing heart - not out of charity, but because it is the surest route to our common good.<br /><br />As for our common defense, we reject as false the choice between our safety and our ideals. Our Founding Fathers, faced with perils we can scarcely imagine, drafted a charter to assure the rule of law and the rights of man, a charter expanded by the blood of generations. Those ideals still light the world, and we will not give them up for expedience’s sake. And so to all other peoples and governments who are watching today, from the grandest capitals to the small village where my father was born: <span style="color: rgb(204, 0, 0);">know that America is a friend of each nation and every man, woman, and child who seeks a future of peace and dignity, and that we are ready to lead once more.</span><br /><br />Recall that earlier generations faced down fascism and communism not just with missiles and tanks, but with sturdy alliances and enduring convictions. They understood that our power alone cannot protect us, nor does it entitle us to do as we please. Instead, they knew that our power grows through its prudent use; <span style="color: rgb(204, 0, 0);">our security emanates from the justness of our cause, the force of our example, the tempering qualities of humility and restraint.</span><br /><br />We are the keepers of this legacy. Guided by these principles once more, we can meet those new threats that demand even greater effort - even greater cooperation and understanding between nations. We will begin to responsibly leave Iraq to its people, and forge a hard-earned peace in Afghanistan. With old friends and former foes, we will work tirelessly to lessen the nuclear threat, and roll back the specter of a warming planet. We will not apologize for our way of life, nor will we waver in its defense, and for those who seek to advance their aims by inducing terror and slaughtering innocents, we say to you now that our spirit is stronger and cannot be broken; you cannot outlast us, and we will defeat you.<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">For we know that our patchwork heritage is a strength, not a weakness. We are a nation of Christians and Muslims, Jews and Hindus - and non-believers.</span> <span style="color: rgb(204, 0, 0);">We are shaped by every language and culture, drawn from every end of this Earth; and because we have tasted the bitter swill of civil war and segregation, and emerged from that dark chapter stronger and more united, we cannot help but believe that the old hatreds shall someday pass; that the lines of tribe shall soon dissolve; that as the world grows smaller, our common humanity shall reveal itself</span>; and that America must play its role in ushering in a new era of peace.<br /><br />To the Muslim world, we seek a new way forward, based on mutual interest and mutual respect.<br /><br />To those leaders around the globe who seek to sow conflict, or blame their society’s ills on the West - <span style="color: rgb(204, 0, 0);">know that your people will judge you on what you can build, not what you destroy.</span> <span style="color: rgb(204, 0, 0);">To those who cling to power through corruption and deceit and the silencing of dissent, know that you are on the wrong side of history; but that we will extend a hand if you are willing to unclench your fist.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">To the people of poor nations, we pledge to work alongside you to make your farms flourish and let clean waters flow; to nourish starved bodies and feed hungry minds. And to those nations like ours that enjoy relative plenty, we say we can no longer afford indifference to suffering outside our borders; nor can we consume the world’s resources without regard to effect. For the world has changed, and we must change with it.</span><br /><br />As we consider the road that unfolds before us, we remember with humble gratitude those brave Americans who, at this very hour, patrol far-off deserts and distant mountains. They have something to tell us today, just as the fallen heroes who lie in Arlington whisper through the ages.<br /><br />We honor them not only because they are guardians of our liberty, but because they embody the spirit of service; a willingness to find meaning in something greater than themselves. And yet, at this moment - a moment that will define a generation - it is precisely this spirit that must inhabit us all.<br /><br />For as much as government can do and must do, it is ultimately the faith and determination of the American people upon which this nation relies. It is the kindness to take in a stranger when the levees break, the selflessness of workers who would rather cut their hours than see a friend lose their job which sees us through our darkest hours. It is the firefighter’s courage to storm a stairway filled with smoke, but also a parent’s willingness to nurture a child, that finally decides our fate.<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Our challenges may be new. The instruments with which we meet them may be new. But those values upon which our success depends - hard work and honesty, courage and fair play, tolerance and curiosity, loyalty and patriotism - these things are old. These things are true. They have been the quiet force of progress throughout our history. What is demanded then is a return to these truths.</span> <span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">What is required of us now is a new era of responsibility - a recognition, on the part of every American, that we have duties to ourselves, our nation, and the world, duties that we do not grudgingly accept but rather seize gladly, firm in the knowledge that there is nothing so satisfying to the spirit, so defining of our character, than giving our all to a difficult task.</span><br /><br />This is the price and the promise of citizenship.<br /><br />This is the source of our confidence - the knowledge that God calls on us to shape an uncertain destiny.<br /><br />This is the meaning of our liberty and our creed - why men and women and children of every race and every faith can join in celebration across this magnificent mall, and why a man whose father less than sixty years ago might not have been served at a local restaurant can now stand before you to take a most sacred oath.<br /><br />So let us mark this day with remembrance, of who we are and how far we have traveled. In the year of America’s birth, in the coldest of months, a small band of patriots huddled by dying campfires on the shores of an icy river. The capital was abandoned. The enemy was advancing. The snow was stained with blood. At a moment when the outcome of our revolution was most in doubt, the father of our nation ordered these words be read to the people:<br /><blockquote>“Let it be told to the future world…that in the depth of winter, when nothing but hope and virtue could survive…that the city and the country, alarmed at one common danger, came forth to meet [it].”</blockquote>America. In the face of our common dangers, in this winter of our hardship, let us remember these timeless words. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">With hope and virtue, let us brave once more the icy currents, and endure what storms may come. Let it be said by our children’s children that when we were tested we refused to let this journey end, that we did not turn back nor did we falter; and with eyes fixed on the horizon and God’s grace upon us, we carried forth that great gift of freedom and delivered it safely to future generations.</span>”<br /><br /></blockquote><p style="font-style: italic;">Si Obama pouvait inspirer nos leaders...<br /></p><blockquote><blockquote>Peut-être Obama incarne-t-il le côté immense rêve dont chacun a besoin et qui servira par la suite de moteur à l'action, en vue d'atteindre des buts et des objectifs de société qui influencent tous ses membres.<br /><br />Dans un monde où le cynisme est croissant face aux politiciens robotisés par des faiseux d'images et des cons-seillers qui tentent de nous vendre des vendeurs de char trop <span style="font-style: italic;">politically correct</span>, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">il est peut-être temps que surgissent des figures un peu plus légendaires qui font rêver</span> au départ et qui accompagneront avec leadership affirmé le peuple dans sa transformation.<br /><br />C'est ce que je souhaite qui arrive à nos voisins du Sud, et aussi qui puisse rejaillir sur nous et sur d'autres sociétés, tout en sachant que <span style="color: rgb(204, 0, 0);">la diversité doit continuer d'être valorisée</span> (pas de modèle unique avec une seule école de pensée stérilisante par définition !), et ce, par tous et chacun. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Et ça, ça vaut pour les Américains, mais aussi pour toute organisation, réseau, société qui se réclame du progrès, de l'avancement et de l'humanité tout court ! </span><br /><br /><a href="http://slyberu.blogspot.com/2009/01/journe-historique-obama.html">Sylvain Bérubé</a></blockquote></blockquote><br /><span style="font-style: italic;">Belle occasion de se rappeler que c'est à Montréal qu'un premier noir a pu faire carrière dans le baseball professionnel...<br /></span><blockquote><blockquote>En ce 20 janvier 2009, les États-Unis d'Amérique acclameront le premier président noir de leur histoire. Je sais que de nombreux Québécois auraient aimé être à Washington aujourd'hui afin de prendre part à la fête et vivre ce moment historique.<br /><br />Pour ma part, je tenterai plutôt de payer une visite à la statue de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Jackie Robinson, mon héros personnel, celui qui a tracé la route aux Barack Obama, Rosa Parks et Martin Luther King</span>. Vous ne pouvez pas vous tromper, c'est ce modeste bronze situé en face de l'entrée du Stade Olympique de Montréal, celui où l'on voit Jackie tendre la main à deux enfants.<br /><br /><a href="http://www.micheldumais.com/2009/01/20/mon-hros-le-premier/">Michel Dumais</a></blockquote></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-73679971630062082692008-12-20T09:32:00.023-05:002009-01-18T13:54:11.190-05:00Comment 'la crise' nous touche personnellement<p style="font-style: italic; margin-top: 20px;">Dans mon blogueviseur et ailleurs sur le Web, on parle peu de la très médiatisée crise économique actuelle. Comme si on voulait l'occulter. La conjurer. Ou simplement l'oublier. C'est pourtant, de mémoire d'homme de soixante-six ans, un événement dont l'importance et la signification risquent d'égaler l'attaque indicible des tours jumelles du World Trade Center, l'invasion sauvage de l'Irak par les Américains, la chute du mur de Berlin et celle de l'URSS... pour ne mentionner que ceux-là. Preuve : les gouvernements paniquent aujourd'hui comme ils l'ont fait au lendemain du 11 septembre 2001 en investissant massivement pour sécuriser le système; cette fois-ci cependant, l'argent public servira à sauver le système financier (dont dépend le système économique qui assure au politique sa stabilité). Mais nous, les contribuables qui n'avons d'autre choix que de payer les pots cassés par ceux à qui nous confions notre sort en toute confiance... En quoi cette crise nous touche-t-elle?</p><span style="font-style: italic;">Le sujet a inspiré à Pierre Foglia une de ses chroniques les plus 'songées', </span><a style="font-style: italic;" href="http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/pierre-foglia/200812/19/01-812061-la-mort-encore.php">La mort, encore</a><span style="font-style: italic;">. Extraits :</span><br /><blockquote>« Si les grands de ce monde, et les petits tout autant, avaient conscience de leur "finitude", s'ils avaient à l'esprit que tout cela va finir, si nous avions tous notre mort imprimée en relief dans notre cerveau, il me semble que, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">au lieu de s'engueuler pour savoir s'il y aura ou non une vie après, on se dépêcherait de s'organiser pour qu'il y en ait une avant</span>.<br /><br />« Me semble que <span style="color: rgb(204, 0, 0);">tout serait différent si la mort comme issue certaine et scientifique à notre aventure était, en permanence, partie de notre vie</span>. Morbide, vous croyez?<br /><br />« Me semble au contraire que <span style="color: rgb(204, 0, 0);">cela nous ferait le pied plus léger. Plus aventureux. Nous rendrait moins pressés de tout, sauf de plénitude. Moins portés sur la vitesse. Moins portés sur la possession et le pouvoir. Moins dépendants des systèmes.</span> Plus légers, je dis bien. Au moment de prendre de grandes décisions ou d'entrer dans un débat l'écume aux lèvres, en pensant à la mort nous viendrait cette petite formule magique qui chasse la brume et déleste le cerveau de ses idées de plomb: what the fuck?<br /><br />« [...] <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Cette crise est liée à notre incapacité de penser en dehors des systèmes. En dehors des formules consacrées comme «expansion durable», qui induit une idée hyper-convenue du progrès. Notre incapacité de penser en dehors de formules comme «une demande suffisante», qui induit l'obligation de la consumante consommation.</span><br /><br />« Liée aussi à notre incapacité de penser en dehors de la seule certitude scientifique de notre vie: la mort.<br /><br />« Je déconne? Disons que <span style="color: rgb(204, 0, 0);">j'explore cette liberté, cette légèreté, cette envie de prendre des risques (what the fuck), cette envie d'inventer qu'aiguillonne la certitude de la mort. Cette envie de créer plutôt que de suivre le sillon qui mène de la crise de 1932 à celle des années 80 à celle d'aujourd'hui.</span></blockquote><span style="font-style: italic;"><br />Dave Pollard s'est demandé quels changements (majeurs!) cette crise devrait avoir sur nos comportements individuels, selon les scénarios qui risquent de s'ensuivre : </span><a style="font-style: italic;" href="http://blogs.salon.com/0002007/2008/12/11.html">What's next for the economy?</a><br /><blockquote><table style="text-align: left; width: 100%;" border="0" cellpadding="2" cellspacing="1"><tbody><tr><td style="font-weight: bold; width: 35%;" align="center"><small>What Might Happen Next<br /><br /></small></td><td style="font-weight: bold;" align="center" valign="undefined"><small><span style="color: rgb(204, 0, 0);">What You Can Do Now</span><br /><br /></small></td></tr><tr><td style="vertical-align: top; width: 35%;"><small>Deflation (continuous price drops) for manufactured and luxury goods/services, stocks and housing</small></td> <td> <ul><li style="color: rgb(204, 0, 0);"><small>Defer buying such goods</small></li><li style="color: rgb(204, 0, 0);"><small>Learn to haggle (<span style="font-style: italic;">marchander</span>) -- don't pay list</small></li><li style="color: rgb(204, 0, 0);"><small>Don't be suckered by "sales" and "limited time offers"</small></li><li><small><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Don't be suckered into getting back into the market(s) anytime soon</span><br /></small></li></ul> </td> </tr> <tr> <td style="vertical-align: top;"><small>Inflation (sharp price increases) for staple goods (food, energy) and land; Agricultural crisis <a href="http://www.dailykos.com/storyonly/2008/11/27/11143/168/114/667032">in 2009</a></small></td> <td style="color: rgb(204, 0, 0);"> <ul><li><small>Grow your own, using permaculture</small></li><li><small>Make meals from scratch</small></li><li><small>Invest in solar, wind, geothermal, insulation </small></li><li><small>Practice energy conservation</small></li><li><small>Prepare to spend more of your income on these items</small></li></ul> </td> </tr> <tr> <td style="vertical-align: top;"><small>Spike in personal, corporate and government bankruptcies;<br />Tight, expensive credit for most</small></td> <td style="color: rgb(204, 0, 0);"> <ul><li><small>Pay off debts and avoid new ones</small></li><li><small>Don't buy extended warranties</small></li><li><small>If you must buy, make sure it's durable</small></li></ul> </td> </tr> <tr> <td style="vertical-align: top;"><small>Wage deflation (annual pay cuts)</small></td> <td style="color: rgb(204, 0, 0);"> <ul><li><small>All of the above</small></li><li><small>Create your own sustainable Natural Enterprise</small></li><li><small>Invest in know-how (carpentry, home repair, sewing, cooking)</small></li><li><small>Create your own entertainment instead of buying it</small></li><li><small>Learn how to buy used, wisely</small></li></ul> </td> </tr> <tr> <td style="vertical-align: top;"><small>Spike in pension plan insolvencies</small></td> <td> <ul><li><small>Don't depend on your pension</small></li><li><small>If it's a defined contribution plan, reconsider plans to retire</small></li></ul> </td> </tr> <tr> <td style="vertical-align: top;"><small>Health care crisis (increased demand + cuts in funding)</small></td> <td style="color: rgb(204, 0, 0);"> <ul><li><small>Get fit</small></li><li><small>Learn to self-diagnose and (within reason) self-treat</small></li><li><small>Eat healthy</small></li><li><small>Practice preventive medicine</small></li></ul> </td> </tr> <tr> <td style="vertical-align: top;"><small>Collapse of Chinese economy</small></td> <td style="color: rgb(204, 0, 0);"> <ul><li><small>Create local markets</small></li><li><small>Pledge to buy local</small></li><li><small>Make your own</small></li></ul> </td> </tr> <tr> <td style="vertical-align: top;"><small>Infrastructure failures</small></td> <td> <ul><li><small>Learn not to rely on the grid, Internet, or phone system</small></li><li><small>Be prepared to bike or walk if public transport fails</small></li><li><small>Develop carpool networks</small></li><li><small>Figure out how you can work from home even if the utilities are offline</small></li><li><small>Don't live in the suburbs</small></li><li><small><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Strengthen your local community networks</span><br /></small></li></ul> </td> </tr> <tr> <td style="vertical-align: top;"><small>Education crisis (cuts in funding)</small></td> <td style="color: rgb(204, 0, 0);"> <ul><li><small>Learn to teach yourself, and unschool your kids</small></li><li><small>Collaborate with community in education programs</small></li></ul></td></tr></tbody></table></blockquote><span style="font-style: italic;">Gilles Beauchamp se questionne sur la lucidité dont font preuve nos dirigeants politiques avec leurs solutions à coups de milliards : </span><a style="font-style: italic;" href="http://gillesenvrac.ca/carnet/2008/12/18/quelles-infrastructure/">Quelles infrastructures?</a><br /><blockquote>« J’ai peine à avaler ces solutions qui nous incitent à agir vite, maintenant, en jetant des milliers de milliards dans la machine… pour éviter qu’elle ne se bloque… remettant à plus tard les transformations structurelles qu’il faudrait faire ! Pourtant, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">n’est-ce pas maintenant, alors qu’on est prêt à injecter de telles sommes (qui auraient fait s’étouffer tous les capitalistes il y a quelques mois), qu’il faut en profiter pour amorcer les changements qui étaient, même avant la crise financière, devenus urgents : modes de transport, d’urbanisation, de consommation… Quelle folie ce serait que d’investir le principal de notre marge de manœuvre dans une structure de production désuète…</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">« Investir dans des infrastructures, oui, mais pas celles d’hier !! Investir dans le transport collectif, la densification urbaine, la formation, les infrastructures de communication et de production énergétique propres…</span> pas dans le pavage des autoroutes et la construction de ponts qui sont des supports à l’étalement urbain et à des comportements dont nous devrions consciemment soutenir la rétraction. »<br /><br />Dans un <a href="http://gillesenvrac.ca/carnet/2009/01/16/quelles-infrastructures-2/">autre billet</a> sur le même sujet, il précise :<br />« ...on ne se surprendra pas que les villes proposent des projets liés à leurs missions : parcs, voies publiques… Mais <span style="color: rgb(204, 0, 0);">le développement de places en garderie, de services aux aînés, la formation de techniciens dans des domaines en manque crucial… ce n’est pas ce qu’on entend habituellement par des “infrastructures” mais c’en sont vraiment pour les sociétés d’aujourd’hui</span>. »<br /></blockquote><br />« L'éducation bénéficiera-t-elle de la crise économique? » <span style="font-style: italic;"><a href="http://www.opossum.ca/guitef/archives/004237.html">François Guité </a>croit que malgré la réussite du système actuel (!), elle suscitera de nouveaux modèles pédagogiques et des pratiques plus efficientes :</span><br /><p></p><blockquote><p>« Il y a de fortes chances pour que cette crise économique précipite le changement en éducation. Et pas seulement aux États-Unis où elle s'annonce plus grave qu’ailleurs. En plus de leur résilience, les Américains ont l'avantage d'avoir un système d'éducation très décentralisé qui se prête bien à l'expérimentation.</p> <p>« Du besoin et du laboratoire éducationnel ainsi créé naîtront de nouveaux modèles pédagogiques. Peu importe comment le Québec résistera à la crise économique, et malgré la réussite du présent système, elle n'aura d'autre choix que de s'inspirer des pratiques les plus efficientes. »<br /></p></blockquote><p></p><br /><span style="font-style: italic;">Pour tenter de comprendre un peu mieux 'le système' qui nous mène en 'va comme je te pousse'... quelques articles du <a href="http://www.monde-diplomatique.fr/">Monde diplomatique</a> :</span><br /><ul><li><a href="http://www.monde-diplomatique.fr/2008/10/LORDON/16354">Le jour où Wall Street est devenu socialiste</a> :<br /><blockquote>« Les autorités s’inquiètent non sans raison des précédents que crée chacune de leurs interventions et de ce que <span style="color: rgb(204, 0, 0);">les banquiers privés pourraient se laisser confortablement aller à la faillite sachant qu’au dernier moment il « faudra » leur sauver la mise</span>, comme on l’a déjà fait pour Bear Stearns et Fannie-Freddie. La morale s’offusque de ces facilités ; on resterait difficilement placide au spectacle de la finance arrogante et enrichie quand tout va bien, se réfugiant dans le giron de la puissance publique, qu’elle traite ordinairement d’aberration soviétoïde, pour quémander protections et exceptions. » (Frédéric Lordon)</blockquote></li><li><a href="http://www.monde-diplomatique.fr/2008/11/HALIMI/16446">Penser l'impensable</a> :<br /><blockquote>« Pendant trente ans, la moindre idée d’une altération quelconque des fondements de l’ordre libéral afin, par exemple, d’améliorer les conditions d’existence de la majorité de la population s’était pourtant heurtée au même type de réponse : tout ceci est bien archaïque; la mondialisation est notre loi ; les caisses sont vides ; les marchés n’accepteront pas ; savez-vous que le mur de Berlin est tombé ? Et pendant trente ans, la "réforme" s’est faite, mais dans l’autre sens. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Celui d’une révolution conservatrice qui livra à la finance des tranches toujours plus épaisses et plus juteuses du bien commun, comme ces services publics privatisés et métamorphosés en machines à cash "créant de la valeur" pour l’actionnaire. Celui d’une libéralisation des échanges qui attaqua les salaires et la protection sociale, contraignant des dizaines de millions de personnes à s’endetter pour préserver leur pouvoir d’achat, à "investir" (en Bourse, dans des assurances) pour garantir leur éducation, parer à la maladie, préparer leur retraite. La déflation salariale et l’érosion des protections sociales ont donc enfanté puis conforté la démesure financière ; créer le risque a encouragé à se garantir contre lui. La bulle spéculative s’est très vite emparée du logement, qu’elle transforma en placement. Sans cesse, elle fut regonflée par l’hélium idéologique de la pensée de marché. Et les mentalités changèrent, plus individualistes, plus calculatrices, moins solidaires.</span> Le krach de 2008 n’est donc pas d’abord technique, amendable par des palliatifs tels que la "moralisation" ou la fin des "abus". C’est tout un système qui est à terre. » (Serge Halimi)</blockquote></li><li><a href="http://www.monde-diplomatique.fr/2008/11/LORDON/16500">Les disqualifiés</a> :<br /><blockquote>« A la télévision, à la radio, dans la presse écrite, qui pour commenter l’effondrement du capitalisme financier ? Les mêmes, bien sûr ! <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Tous, experts, éditorialistes, politiques, qui nous ont bassinés pendant deux décennies à chanter les louanges du système qui est en train de s’écrouler</span> : ils sont là, fidèles au poste, et leur joyeuse farandole ne donne aucun signe d’essoufflement. Tout juste se partagent-ils entre ceux-ci qui, sans le moindre scrupule, ont retourné leur veste et ceux-là qui, un peu assommés par le choc, tentent néanmoins de poursuivre comme ils le peuvent leur route à défendre l’indéfendable au milieu des ruines. » (Frédéric Lordon)</blockquote></li><li><a href="http://www.monde-diplomatique.fr/2008/12/CYRAN/16587">La tourmente financière vue d'un paradis fiscal</a> :<br /><blockquote>« Mais, quand il s’agit des banques, la règle de l’OCDE ne s’applique plus... Après le renflouement de Citigroup et l’annonce par Washington, le 25 novembre, d’une nouvelle perfusion de 800 milliards de dollars, les sommes mobilisées par les seuls pouvoirs publics américains pour soutenir l’activité ou garantir des actifs avoisinent 8 500 milliards de dollars. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Une fraction aboutira sur les comptes d’établissements domiciliés dans des paradis fiscaux.</span> » (Olivier Cyran)</blockquote></li></ul>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-40052465776060003842008-11-25T12:57:00.013-05:002008-11-25T16:48:49.556-05:00La revitalisation du Québec doit-elle absolument passer par la souveraineté?<p style="margin-top: 20px; font-style: italic;">En cette période d'élections, la réflexion politique est une denrée rare. Les médias nous donnent jour après jour l'impression que les trois grands chefs et leurs partis sont en réalité bien petits pour ne pas dire mesquins (promesses mises à part). Leurs intérêts et leur avenir semblent les préoccuper bien plus que l'intérêt et l'avenir de la nation québécoise, du moins si on en croit les médias. Par bonheur, certains blogueurs tiennent un tout autre discours... </p><blockquote>« [...] Le « nous » québécois a beaucoup changé. On s’abreuve moins à la sève de la souche et beaucoup de rejetons poussent en dehors d’elle. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Donner à la souveraineté la mission de revitaliser la souche c’est la reléguer aux tablettes du folklore alors qu’elle aurait tant à faire aux différents carrefours de notre devenir.</span> C’est décidément sur l’avenir qu’il faut braquer la souveraineté. Elle peut-être un puissant levier pour nous aider à prendre le virage des temps nouveaux.<br /><br />« La crise financière que nous connaissons révèle <span style="color: rgb(204, 0, 0);">l’impuissance du capitalisme sauvage à assurer la prospérité et surtout le partage équitable des richesses.</span> On ne peut plus se contenter de colmater les brèches. Sarkosy l’a dit haut et fort. On voit l’urgence de prendre les virages appropriés avant que tout ne se détraque. Cependant <span style="color: rgb(204, 0, 0);">les nations trop engoncées dans les charnières de la révolution industrielle en sont absolument incapables.</span><br /><br />« [...] Le renouveau du monde, l’apprivoisement de la mondialisation ne viendra sûrement pas <span style="color: rgb(204, 0, 0);">des capitalistes qui sont trop occupés à protéger leurs privilèges pour entendre les cris des défavorisés</span> qui meurent de faim ou pour porter attention aux menaces qui pèsent lourdement sur notre futur collectif.<br /><br />« La survie viendra de là où on ne l’attend pas. (...) <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Les virages à prendre : investir à fond dans les nouvelles technologies moins dépendantes des énergies fossiles, développer des modes de gérance qui tablent sur la compétence et les consensus plus que sur les rivalités et l’opposition des partis politiques, faire de l’éducation pour tous le fer de lance qui mobilise les bonnes volontés de toute race et de toute origine à la conquête de nos demain imminents, riches et menaçants, bâtir une économie durable, renouveler avant d’être à l’extrémité nos sources d’énergie et d’approvisionnement, impliquer les régions et les groupes de citoyens de base dans la définition des objectifs et la mise en place des moyens de les atteindre, œuvrer dans et avec la diversité dans l’accueil et le respect des différentes cultures etc.</span><br /><br />« Le Québec formé d’une population fort diversifiée, qui a déjà développé des expertises intéressantes en toutes sortes de domaines est en bonne position pour effectuer ce virage.<br /><br />« Et la souveraineté est probablement un outil indispensable pour enclencher ces renouveaux. Les dernières expériences d’essai de compromission et de collaboration avec le reste du Canada révèlent tant de différences et d'incompatibilité que persister à faire route dans la perspective de la confédération c’est non seulement renier son identité c’est surtout s’handicaper d’un lourd boulet qui risque de compromettre notre survie.<br /><br />« Alors la souveraineté n’est pas seulement légitime, naturelle, appropriée à notre identité, elle devient un « must » pour réaliser ce que nous voulons comme nation. On ne peut la mettre sous le boisseau parce que le referendum risque de heurter les épidermes sensibles. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Il ne faut pas l’attendre non plus pour réaliser notre pays.</span><br /><br />« Alors le parti qui s’est donné comme mission de réaliser la souveraineté doit d’abord et sur tous les horizons travailler à réaliser le pays. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Prétexter que la confédération canadienne nous empêche de bâtir notre pays, un nouveau pays pour une nouvelle ère de l’humanité c’est couvrir notre inertie d’une très lamentable excuse. C’est un nouveau pays qu’il nous faut bâtir avec une nouvelle donne, de nouvelles gens et de nouvelles visées. La mise au rancart du référendum n’est pas pour les souverainistes une période d’attente mais l’urgence d’une intense activité pour relever le défi pressant qui se dresse devant nous.</span><br /><br />« Réaliser le pays ce n’est pas soumettre les différents groupes qui le composent à un groupe majoritaire à ses lois et à sa culture. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Réaliser le pays c’est, dans le respect de la diversité des groupes, des ethnies, des régions, des origines, des cultures et des traditions de chacun, unifier les diversités, les centrer vers la poursuite d’objectifs communs. C’est un projet neuf de société qu’il faut d’abord à ce pays.</span> Ce projet c’est une nouvelle nation, un nouveau peuple qui doit le mettre sur les rails. Ce pays commande de nouvelles attitudes, de nouvelles façons de faire, de nouvelles politiques, la mise en place de nouvelles énergies l’émergence de nouvelles valeurs. Une nation de ceintures fléchées ne saurait relever ce défi, prendre ce virage.<br /><br />« Pour relever ce défi on n’a pas à faire « tabula rasa » de toute notre histoire et de nos traditions. On n’a pas à réinventer les boutons à quatre trous. L’humus québécois germe avec profusion d’initiatives, d’audaces, d’inventions, de sens pratique qui font qu’on est entré de plein pied dans le 21ième siècle. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Ce qu’il nous faut c’est un ralliement, une cohésion à cette diversité</span>, un Messie, un Obama qui sache nous donner confiance et fierté comme a su le faire un René Lévesque dans les années 70 <span style="color: rgb(204, 0, 0);">mais cette fois non plus dans la maitrise de notre présent mais dans la conquête de notre futur.</span><br /><br />« Devant l’impératif du futur : Un gouvernement narcissique et un PQ déboussolé. Et pendant que les signes avant-coureurs des temps nouveaux sollicitent partout notre attention, pendant que les alertes sonnent à tout moment, sur les menaces qui assombrissent le ciel de nos acquis, que font nos gouvernements, comment réagissent nos politiciens?<br /><br />« Au lieu de mettre sur pied un projet mobilisateur et favoriser la participation de tous on déclenche des élections parce que c’est le bon temps de profiter de la crise pour affermir son pouvoir. On croit ou on laisse croire naïvement que l’image des trois mains sur le volant caractérise le mieux les malaises de notre présente situation. Mais, on vous l’a dit et répété M. Charest, on est en crise. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">C’est le dynamisme de la corvée qu’il faut insuffler à ce peuple, non l’inertie ou le débat stérile des juridictions et surtout pas les vantardises soufflées de ses réalisations du passé. </span><br /><br />« Et pris de court tant par la crise que par le déclenchement inopiné de la campagne électorale, <span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">aucun parti n’a de projet à proposer</span>. On se critique, on se crêpe le chignon, on fait des petites guerres plus risibles et moins efficaces que la guerre des boutons, c’est celle des promesses. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">On étale sur la place publique le spectacle éculé et ridicule de la période des questions à l’Assemblée nationale.</span> Ces pratiques m’insultent, discréditent la politique et les politiciens par ailleurs engagés et courageux et démobilisent beaucoup de bras qui souhaiteraient œuvrer à la construction de la nouvelle nation. Une campagne électorale dont la principale prouesse est d’enfarger l’autre! On mérite mieux que ça de nos élus!<br /><br />« Dois-je voter sur une dizaine de places de plus ou de moins en garderie, ou sur qui est jugé coupable des ratés du système de santé ou sur la promesse de bulletins chiffrés ou la disparition des commissions scolaires? Pourtant le feu est aux poutres.<br /><br />« Et le PQ? Pris de court il ne s’est pas encore remis de la dernière débâcle. Il semble encore faire passer la prise du pouvoir avant son article un la mise en œuvre du chantier de la souveraineté. Surtout <span style="color: rgb(204, 0, 0);">il n’a pas encore su donner à la souveraineté une réelle plateforme, un projet de société</span> qui mette résolument le cap sur le futur.<br /><br />« [...] Que sera le Québec de demain? Quel visée déploie-t-on face à la guerre, face aux armements, face à notre insertion dans la communauté des nations, face à l’environnement, face au développement de nos ressources naturelles… En éducation quels objectifs au-delà des bulletins chiffrés devrait-on poursuivre? Préconise-t-on des soins de santé à une ou à deux vitesses? Pourquoi? Etc.<br /><br />« <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Au lieu de laisser l’image d’un Québec débordant de ressources, déjà engagé dans le virage et prêt à le compléter on accroit l’impression d’un panier de crabe où tout n’est que rivalité et discorde.</span> Au lieu d’engager la solidarité et de la motiver on la décourage en faisant des lieux publics des arènes de boxe où les victoires se comptent en knock-out au ras du tapis.<br /><br />« Pourtant dans le pays voisin qu’on juge souvent si rétrograde on a réussi une percée aux dimensions internationales, aurore de paix, profonds et audacieux virages qui mobilisent une bonne partie de la nation américaine. Faut-il encore attendre un Messie, notre Obama pour relancer le Québec dans la foulée d’un René Lévesque faire rêver une ère nouvelle ? Peut-être conviendrait-il de lui paver la voie en tournant déjà nos regards vers l’avenir et <span style="color: rgb(204, 0, 0);">en projetant nos ambitions, nos forces et nos rêves plutôt que nos jérémiades sur les carences du passé!</span> »<br /><br /><a href="http://mermots.blogspot.com/2008/11/la-souverainet-pour-prendre-le-virage.html">Florian Jutras</a></blockquote><p style="margin-bottom: 20px; font-style: italic;">Mais n'est-ce pas là exactement ce qu'essaie de faire, à contre-courant-média, Françoise David et les membres du parti Québec solidaire? Ce parti auquel j'aurais adhéré d'emblée s'il n'était pas réservé aux souverainistes.<br /></p>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-34018762425288013122008-11-16T15:13:00.006-05:002008-11-25T14:13:25.184-05:00Atomes crochus<p style="font-style: italic; margin-top: 20px;">Les motivations de nos relations interpersonnelles avec les autres sont complexes. Tellement complexes que c'est un sujet rarement abordé. Dave Pollard, en osant le faire ouvertement, touche quelques cordes sensibles...</p><blockquote>« I have often said that <span style="color: rgb(204, 0, 0);">we love who we imagine others to be, and not who they really are, because, after all, we can never really </span><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);">know</span><span style="color: rgb(204, 0, 0);"> who other people are</span> (my recently-divorced friends in particular tell me this). <span style="color: rgb(204, 0, 0);">So it is possible that I am subconsciously exaggerating (or even inventing) the qualities of people who I find lovable, and under-estimating those qualities in people I do not</span>, and imagining wilder creatures to be more complex, present and graceful than they really are. I suspect I am not alone in this, and that while other people's "top 5 desired qualities" lists -- exceptional intelligence, great emotional strength (and self-knowledge), deep emotional sensitivity (and perceptiveness), articulateness (extraordinary ability to communicate or self-express orally, in writing, or non-verbally through art or some other medium), and great imagination (or creativity) -- undoubtedly vary (great bod, good sense of humour, attentiveness, generosity, appreciation and good personal hygiene would probably be on many), <span style="color: rgb(204, 0, 0);">most people probably imagine the objects of their affection to be other, and more, than who they really are</span>. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">How else can we explain the desire of so many women to "improve" their men (make them more who they imagined them to be before they got to know them better), and the propensity of so many men to avoid any meaningful conversation with their partners that might shatter their illusions?</span><br /><br />« The lessons for me, I think, are obvious. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">I need to be more open to the qualities of every human I meet, less judgemental (though I am getting better at this, except when my usually-accurate instincts get in the way), more attentive, and less carried away by my imagination. If I were to do this, I might find almost </span><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);">everyone</span><span style="color: rgb(204, 0, 0);"> lovable, and that would certainly make me more appreciative, more positive, more optimistic, better company (for most), and more present. I might possibly learn to be humble, or even graceful. »</span><br /><br /><a href="http://blogs.salon.com/0002007/2008/11/14.html#a2282">Dave Pollard</a><br /></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-770318965217551762008-11-07T09:47:00.012-05:002008-11-11T07:50:10.793-05:00L'économie d'abord? Oui? Même au détriment de la vie?<blockquote>« L'étude étatsunienne* est aussi intéressante parce qu'elle met en relief le rôle que joue le phosphore, cet oligo-élément omniprésent dans les engrais naturels et chimiques que l'agriculture industrielle utilise avec les seules limites qu'imposent les plans de fertilisation gouvernementaux. Or ces plans de fertilisation affichent les mêmes prescriptions qu'on soit sur une terre agricole de Ferme-Neuve, dans les Laurentides, ou dans un bassin en surplus de fertilisants, comme c'est le cas de <span style="color: rgb(204, 0, 0);">nos principales <span style="font-weight: bold;">rivières à vocation d'égouts agricoles</span></span>.<br /><br />« <span style="color: rgb(204, 0, 0);">On touche ici un aspect méconnu de la crise des algues bleu-vert que le gouvernement Charest a évitée cet été <span style="font-weight: bold;">en privant la population d'information sur l'intensité du problème pendant la saison estivale, sous prétexte d'éviter des paniques inutiles mais surtout pour éviter les projecteurs médiatiques</span>. Que les toxines de ces algues nuisent aux usages de l'eau par les humains, c'est une chose. Mais quand <span style="font-weight: bold;">elles portent atteinte à la reproduction des espèces ou provoquent des mutations génétiques</span>, comme dans le cas des amphibiens, on assiste à une <span style="font-weight: bold;">réduction importante de notre capital génétique</span>.</span><br /><br />« <span style="color: rgb(204, 0, 0);">L'incapacité des gouvernements québécois successifs à contingenter l'usage des pesticides en fonction de niveaux de sécurité viables pour les humains et les espèces vivantes ou menacées engendre <span style="font-weight: bold; text-decoration: underline;">une hypothèque environnementale qui s'alourdit d'année en année. Nous refilons ainsi une partie de la facture de notre alimentation industrielle à la prochaine génération.</span></span> Et ce n'est ni la Loi sur le développement durable, ni le projet de loi sur l'eau laissé en plan par le déclenchement des élections, ni même notre Loi sur la qualité de l'environnement vieille de 30 ans qui semblent pouvoir améliorer la situation.<br /><br />« Quant au Code sur les pesticides, il permet aux agriculteurs de s'en tenir aux prescriptions des manufacturiers de <span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold; text-decoration: underline;">ces molécules chimiques, généralement conçues pour tuer et qu'on dissémine dans l'environnement avec des oeillères qui limitent le champ de vision au seul bilan financier</span>. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Ce code servirait-il d'alibi à une contamination croissante de nos cours d'eau et bientôt de plusieurs nappes souterraines</span>, comme l'avait soulevé la commission Beauchamp sur l'eau?<br /><br />« <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Voilà des considérations dont on ne risque pas de débattre à fond durant ces élections, les seuls aspects agricoles de cette «campagne» qui s'annonce pas très verte se limitant plus souvent qu'autrement au combat des coqs en chef, dont les exploits quotidiens seront scrutés à la loupe par <span style="font-weight: bold;">nos chroniqueurs (sportifs?) entassés dans les poulaillers roulants de chaque parti</span>.</span> »<br /><blockquote><span style="font-size:85%;">* « Dans l'édition du 30 octobre de la revue <span style="font-style: italic;">Nature</span>, des scientifiques de plusieurs universités des États-Unis signent une étude qui met en évidence le rôle de l'atrazine dans les infections des amphibiens par les vers trématodes. »</span><br /></blockquote><a href="http://www.ledevoir.com/2008/11/07/214570.html">Louis-Gilles Francoeur</a></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-33290741050638515172008-11-02T07:45:00.011-05:002008-11-07T20:19:09.830-05:00Blogueur, qui es-tu?<p style="font-style: italic; margin-top: 20px;">Un éditorial de la journaliste <a href="http://www.ledevoir.com/2008/10/30/213187.html">Marie-Andrée Chouinard</a> dans lequel, notamment, elle qualifie les blogueurs d'emberlificoteurs a donné lieu à des échanges pour le moins animés pour ne pas dire 'animosités' sur ce qu'il faut bien appeler la rivalité qui existe entre un groupe de journalistes et de blogueurs qui de part et d'autre prennent leur titre au sérieux lorsqu'il s'agit de politique partisane... De tout ce débat, j'ai retenu des éléments qui permettent de mieux définir le blogueur par rapport au journaliste.<br /></p><blockquote>« Voici pourquoi je crois que les partis politiques ont raison de favoriser la présence de blogueurs aux côtés des journalistes dans leurs activités partisanes. (...)<br /><ul><li><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Les blogueurs «passent» souvent mieux le message</span> que certains journalistes.</li><li>(...)</li><li>Les journalistes rapportent des faits, ceux qui font vendre, ceux qui cadrent, parfois, avec la ligne éditoriale du média qu’ils servent. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Les blogueurs rapportent parfois les mêmes faits, mais souvent, vont rapporter d’autres faits, plus anecdotiques, plus sujets à l’établissement de conversations spontanées</span> ou en lien avec d’autres sortes de lignes éditoriales.</li><li>Les journalistes-chroniqueurs ont des opinions, celles qui font vendre, celles qui cadrent, parfois, avec la ligne éditoriale du média qu’ils servent. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Les blogueurs ont eux aussi des opinions qui peuvent ajouter/compléter la perspective du journaliste, mais qui peuvent aussi initier une conversation avec l’auditoire du blogue</span>. »</li></ul><a href="http://carnets.opossum.ca/mario/archives/2008/10/lettre_marie-andree_chouinard_blogue.html">Mario Asselin</a><br /><br />« ... ce n'est pas en allant s'abreuver aux mêmes sources que les journalistes que ceux-ci apporteront les nouvelles perspectives qu'on attend d'eux (même quand elles pêchent par une très grande subjectivité). (...) <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Il faut plutôt se déployer dans la foule, témoigner et rendre compte de ce que les journalistes ne peuvent peut-être pas voir, profiter du nombre, du réseau... de ce qui reste la force des blogues même sur le terrain</span>, même dans un congrès politique. »<br /><a href="http://carnets.opossum.ca/mario/archives/2008/10/lettre_marie-andree_chouinard_blogue.html">Clément Laberge</a> (commentaire 9)<br /><br />« Faudra qu'on m'explique, un jour, la fierté relative à se faire définir comme un "blogueur".<span style="color: rgb(204, 0, 0);"> Je préfère grandement rester un citoyen exprimant publiquement mes impressions et opinions bassement subjectives.</span> J'ose croire qu'on ne m'accorde ni la crédibilité, ni l'intérêt accordé à un "journaliste professionnel". <span style="color: rgb(204, 0, 0);">J'espère cependant que mes opinions, en tant que citoyens seront, au même titre qu'un éditorialiste, considérée à leur juste valeur, en autant qu'elles soient bien exprimées et suffisamment justifiées.</span> »<br /><a href="http://carnets.opossum.ca/mario/archives/2008/10/lettre_marie-andree_chouinard_blogue.html">Carl-Frédéric De Celles</a> (commentaire 11)<br /><br />« La société qui était basée sur la sacro-sainte communication unidirectionnelle dogmatique se transforme maintenant en <span style="color: rgb(204, 0, 0);">communication multidirectionnelle égalitaire</span>. La période ou seuls le patron, le médecin, le professeur, le politicien ou l’entreprise sait la vérité et a raison, est terminée. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Maintenant, tous peuvent être évalués, critiqués ou encensés. Le message est maintenant disponible et généré par tous et l’opinion du beau-frère planétaire est maintenant décisive dans la prise de décision de l’étudiant, patient, client, employé, citoyen.</span> (...) C’est bien triste pour le Conseil de presse du Québec, Le collège des médecins, les différents syndicats et ordres professionnels de tout acabit, mais ils n’ont plus la sacro-sainte vérité et ils devront s’y faire et s’adapter… »<br /><a href="http://www.michelleblanc.com/2008/10/30/la-peur-du-changement/">Michelle Leblanc</a><br /><br />« ... j’aurai, en général, davantage tendance à croire un(e) journaliste pour au moins 2 raisons: 1) technique, pensant que le blogue est un outil davantage de communication (diantrement efficace) que de réflexion (comme le dit d’ailleurs J. Nielsen que tu critiques) et notamment eu égard au temps généralement utilisé pour écrire sur un tel support. 2) juridique, croyant qu’en l’état actuel des choses, tu peux dire ce que tu veux Michelle dans les limites passablement élastiques de la diffamation notamment alors que <span style="color: rgb(204, 0, 0);">ladite journaliste elle est assujettie à un code de conduite, un guide de déontologie certes pas formellement contraignant, mais qui l’oblige notamment à vérifier ses propos et à suivre des processus éditoriaux passablement plus digne de confiance que celui suivi par le commun des blogueurs.</span> »<br /><a href="http://www.michelleblanc.com/2008/10/30/la-peur-du-changement/">Vincent Gautrais</a> (commentaire 6)<br /><br />« Le blogueur peut très bien se prononcer sur son espace sur l’événement du jour, en l’occurrence le congrès. Il peut aussi rapporter la nouvelle à sa manière. Le visiteur de son blogue saura décoder son message pour ce qu’il est. Mais <span style="color: rgb(204, 0, 0);">qu’on n’en fasse pas un «journaliste», car son intérêt, sa formation, son intention, n’ont rien à voir peut-être avec ceux du journaliste, qui demeure une vigie et un chien de garde, une courroie de transmission entre l’espace politique et social et la population.</span> Sa manière de rapporter les faits ou de les commenter est d’ailleurs régie par des codes d’éthique et de déontologie qui, s’ils sont respectés, évitent les dérapages. »<br /><a href="http://www.michelleblanc.com/2008/10/30/la-peur-du-changement/">Marie-Andrée Chouinard</a> (commentaire 8)<br /><br />« The blog remained a superficial medium, of course. By superficial, I mean simply that blogging rewards brevity and immediacy. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">The key to understanding a blog is to realize that it’s a broadcast, not a publication.</span> When readers of my blog bump into me in person, they invariably address me as Andrew. Print readers don’t do that. It’s Mr. Sullivan to them. If all this sounds postmodern, that’s because it is. And <span style="color: rgb(204, 0, 0);">blogging suffers from the same flaws as postmodernism: a failure to provide stable truth or a permanent perspective. A traditional writer is valued by readers precisely because they trust him to have thought long and hard about a subject, given it time to evolve in his head, and composed a piece of writing that is worth their time to read at length and to ponder. Bloggers don’t do this and cannot do this—and that limits them far more than it does traditional long-form writing.</span> »<br /><a href="http://www.theatlantic.com/doc/200811/andrew-sullivan-why-i-blog">Andrew Sullivan</a><br />Cité par <a href="http://www.michelleblanc.com/2008/10/30/la-peur-du-changement/">Vincent Gautrais</a> (commentaire 10)<br /><br />« <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Les journalistes doivent comprendre qu’ils n’ont plus le monopole de la parole.</span> Que la conversation est en route et qu’elle se fera avec ou sans eux. En revanche, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">il est normal que cette profession souligne les conditions éthiques et déontologiques qui s’imposent à elle et pas aux bloggers — dont je suis également. Ce qui ne veut pas dire que certains bloggers ne s’imposent pas un code éthique similaire à celui des journalistes. Maintenant, ne nous voilons pas la face, code de déontologie ne veut pas dire respect de ce code.</span> Les exemples sont malheureusement quotidiens où les journalistes oublient leurs devoirs éthiques balançant de l’opinion à tout va, utilisant le conditionnel pour sortir des infos non vérifiées, acceptant les cadeaux et les voyages de presse, n’hésitant pas à faire du “product placement” dans leurs articles… sans oublier les erreurs, et parfois même les bidonnages. La déontologie a bon dos quand il s’agit de se payer les bloggers. Une façon de voir la poussière dans l’oeil de l’autre quand on ne voit pas la poutre dans le sien. Maintenant, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">la blogosphère doit également faire son auto-critique. Et reconnaître que la net éthique ne garantit en rien l’autenticité de l’information ou son non sponsoring par un tiers. Il est important dans une démocratie que le citoyen puisse distinguer facilement une information qui aura été vérifiée, d’une information qui aura été sponsorisée.</span> Il est important de savoir qui parle. La question d’un code de déontologie et d’éthique pour ceux qui font acte d’informer le public reste donc entière ? Maintenant, ce ne sont pas les bloggers qui ont commencé à créer la confusion des genres, ce sont les journalistes eux-mêmes. »<br /><a href="http://www.michelleblanc.com/2008/10/30/la-peur-du-changement/">Jeff Mignon</a> (commentaire 11)<br /><br />« Le point important à se rappeler, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">les lecteurs ne sont pas cons. Ils savent très bien faire la différence entre un bon blogueur et un blogueur poche, comme ils savent faire la différence entre un bon journaliste et un journaliste poche.</span> Et bien entendu, ils savent faire la différence entre les deux. »<br /><a href="http://www.michelleblanc.com/2008/10/30/la-peur-du-changement/">Normand Miron</a> (commentaire 12)<br /><br /><span style="font-style: italic;">Et ce n'est pas qu'au Québec que la pratique du journalisme à l'ère d'Internet et des blogues fait l'objet d'une remise en question</span>...<br /><br />« "<span style="color: rgb(204, 0, 0);">Are reporters spending more time behind their computer screens</span>, and less in the field, observing, conducting interviews, and gaining first-hand impressions of developments? <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Are bloggers filling some demand for reporting from the field, or are they simply rewriting other press coverage?</span>" (citant <a href="http://people.oii.ox.ac.uk/dutton/2008/09/28/journalism-the-internet-and-directions-for-research/">Bill Dunton</a>) <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Ultra local sites clearly fill in demand for reporting from the field</span> - a demand that will be all the more acute as ‘local’ news retreats to a regional level. Good ultra <span style="color: rgb(204, 0, 0);">local sites also counter the romanticism that only journalists can write decent content</span>. »<br /><a href="http://ultralocalvoice.wordpress.com/2008/11/03/bill-dutton-at-oxford-internet-institute-on-journalism-and-the-fifth-estate/">William Perrin</a><br /><br />« The world does not need journalists to communicate the vast majority of information that is defined as news. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Most of the news that comes out of media organisations on a daily basis is information that others either WANT people to know or HAVE to admit to. It is just re-written or re-presented in a format that fits that platform.</span> So, instead of journos, the world needs the generators of this information to communicate it better and to allow for redress to what they say. So is there somewhere the paid journalist can fit into all this then? Well, I guess <span style="color: rgb(204, 0, 0);">journalists should be doing what they’re supposed to do - find out the information that organisations don’t want people to know. But they can’t do that until they are freed up from the current information processing that they have to do</span>, and that means those that provide information start doing so in formats that are usuable and on a platform that allows redress. »<br /><a href="http://www.joannageary.com/2008/10/28/quick-incoherent-thought-2-why-most-news-doesnt-need-journos/">Joanna Geary</a> via <a href="http://ultralocalvoice.wordpress.com/2008/11/06/traditional-press-new-business-models-and-processes/">William Perrin</a><br /><br /></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-38246418625494607732008-10-31T09:13:00.014-04:002008-11-08T12:24:35.690-05:00Saint-Armand, un village numérique? On peut toujours rêver.<p style="font-style: italic; margin-top: 20px;">Dans la foulée d'une <a href="http://patriciatessier.blogspot.com/2008/10/monsieur-charest-le-qubec-besoin-dun.html">lettre ouverte au premier ministre</a> proposant un plan numérique pour que le Québec devienne « une nation qui prendra sa place et se distinguera dans la nouvelle économie », je note ici quelques idées qui, si elles étaient soutenues politiquement et financièrement au niveau provincial, pourraient avoir des retombées locales et contribuer à faire de Saint-Armand un village numérique (espérant peut-être ainsi ranimer <a href="http://saint-armand.esm.qc.ca/">un vieux rêve</a>...)</p><hr width="50%"><blockquote><ul><li>Le gouvernement québécois doit <span style="color: rgb(204, 0, 0);">garantir l’accès à tous les Québécois à Internet haut débit partout dans la province</span>. L’Internet haut débit constitue aujourd’hui, comme l’eau, le téléphone ou l’électricité, une commodité essentielle.</li><li>Des mesures doivent être développées pour <span style="color: rgb(204, 0, 0);">assurer la protection de la liberté d'expression des citoyens</span>. Un individu confiant participera activement aux débats politiques et à l’activité économique et contribuera ainsi à la santé de notre société.</li><li>L’introduction d’une formation, dès le plus jeune âge, répond à la nécessité de donner, à chaque enfant, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">des compétences qui sont devenues aujourd’hui indispensables pour réussir</span> tant au niveau professionnel que social.</li><li><span style="color: rgb(204, 0, 0);">La numérisation accrue et la disponibilité en ligne des contenus académiques</span> et leur libre accès sont des incontournables.</li><li>[Implanter] des <span style="color: rgb(204, 0, 0);">outils additionnels d’information, de transaction et d’échange</span>. La transparence doit être à l’ordre du jour et le gouvernement doit ainsi démontrer qu’il a confiance au fait que les citoyens sont d’importants contributeurs à notre système démocratique.</li><li>Il est important <span style="color: rgb(204, 0, 0);">que le gouvernement provincial supporte et guide les gouvernements municipaux en matière de politiques numériques</span>. En effet, ces derniers sont des acteurs importants du développement de l’économie numérique locale.</li></ul><a href="http://patriciatessier.blogspot.com/2008/10/monsieur-charest-le-qubec-besoin-dun.html">Patricia Tessier</a>, <a href="http://unplannumeriquepourlequebec.com/wikka.php?wakka=pngq">Un plan numérique pour le Québec (wiki)</a><br /><br /></blockquote><blockquote><ul><li> Encourager les entreprises et institutions publiques à <span style="color: rgb(204, 0, 0);">partager gratuitement leur capacité Internet</span>, à travers notamment des projets communautaires comme Ile sans fil, ZAP Québec ou ZAP Sherbrooke.</li><li> <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Faire confiance aux jeunes générations et à leur capacité à aider les vieux</span>, plutôt que de chercher à les isoler pour les protéger.<br /></li><li> Qu’on mise sur l’ouverture, la normalisation, le partage et le développement informatique ouvert. Surtout, qu’on vise la <span style="color: rgb(204, 0, 0);">prise en charge interne des développements de projets numériques stratégiques</span>, sachant qu’une vision impartie n’est plus une vision.</li><li> <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Qu’on donne l’exemple aux citoyens et aux entreprises</span>, particulièrement dans l’efficacité et la convivialité des solutions interactives proposées!</li></ul><a href="http://www.circacfd.com/?p=1901">Carl-Frédéric De Celles</a></blockquote><br /><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;">Mise à jour </span><br />Ce que révèle un <a href="http://www.marsouin.org/article.php3?id_article=243">rapport</a> publié à la suite d'une étude sur l'utilisation de technologies de l'information par les communes bretonnes montre bien que Saint-Armand n'est pas la seule municipalité à tirer de la patte en matière d'utilisation des technologies de l'information pour favoriser la démocratie locale.</span>..<br /><blockquote>« (...) Son enseignement principal est de montrer qu’<span style="color: rgb(204, 0, 0);">il existe une fracture numérique entre collectivités locales bretonnes, au détriment des communes rurales de moins de 2000 habitants</span>. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Une fracture liée à des éléments objectifs et irrémédiables (manque de moyens…), qui ne sont pas forcément insurmontables, mais surtout à un manque de compréhension des TIC par une partie des décideurs publics (personnels administratifs et élus) qui sont aux commandes de ces communes</span>.<br /><br />« Si l’étude montre que presque toutes les mairies bretonnes (98 %) ont une connexion permanente à haut débit, et que l’équipement a progressé (90% des communes ont équipé la totalité de leur personnel administratif d’ordinateur, 87% leur donnant aussi un accès à l’internet), reste que <span style="color: rgb(204, 0, 0);">l’accès à cette connexion est inégalement réparti : tous les élus ou les employés ne sont pas connectés</span>. Les usages ne sont pas non plus très homogènes. Si les services administratifs profitent le plus d’internet, ils communiquent peu entre eux par courrier électronique par exemple (2 mairies sur trois ne l’utilisent pas en interne). Ainsi, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">les documents préparatoires aux réunions restent peu diffusés par mail</span> (la pratique n’a pas vraiment progressé depuis l’enquête de 2005). L’une des raisons avancée tient au fait que <span style="color: rgb(204, 0, 0);">le personnel comme les élus ne sont pas assurés de la bonne réception d’un dossier, car maires, élus ou personnels lisent trop irrégulièrement leurs mails</span>.<br /><br />« Les maires utilisent-ils l'internet ? Forcément, la mise en commun de l’information est à peine ébauchée : seulement 9 % des mairies utilisent des agendas partagés, une mairie sur quatre dispose d’un espace de travail collaboratif ou d’un intranet pour y stocker des données. Là encore, Jocelyne Trémembert et son équipe soulignent l’existence d’un effet de taille des communes dans les usages : <span style="color: rgb(204, 0, 0);">les communes de moins de 1000 habitants, les communes appartenant à une zone rurale, celles dont les revenus sont les plus faibles ont tendance, en moyenne, à avoir des usages faibles des nouvelles technologies.</span> Les résultats de l’étude relatifs aux relations entre la mairie et ses autres partenaires montre l’existence d’usages parfois plus avancés. Mais dans l’ensemble, concluent les chercheurs, “<span style="color: rgb(204, 0, 0);"><span style="font-weight: bold;">beaucoup de maires n’ont pas acquis une perception des opportunités que leur offrent les TIC</span>, dont le maniement n’est pourtant pas plus abstrait ou complexe qu’un règlement administratif spécifique, un schéma électrique ou de canalisation, ou encore un contentieux juridique délicat. <span style="font-weight: bold;">Ce manque d’appétence vis-à-vis des TIC peut résulter d’une faible perception des avantages que procurent les TIC face aux coûts qu’elles représentent.</span> Il est clair que dans les petites communes, la circulation informelle de l’information, qui implique peu de personnes, peut sembler suffisante.</span>” <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Ces élus ne perçoivent pas le handicap que peut représenter le faible usage des TIC, d’où le fait que les communes qui n’utilisent pas les TIC n’aient pas non plus le projet de s’y intéresser.</span><br /><br />« En ce qui concerne les relations et les services aux citoyens, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">l’échange électronique n’est pas toujours perçu par les collectivités comme ayant la même valeur qu’un échange traditionnel (par écrit notamment)</span>. Si presque toutes les communes ont une adresse électronique, cela ne signifie pas “que les adresses soient actives” ou que les messages arrivent au bon destinataire. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">40 % des communes bretonnes ont leur site web (contre 37 % en 2005 et 35 % en 2003), mais peu l’actualisent</span>. Si depuis 2005, date de la précédente enquête, la nature des informations qu’on y trouve a évolué, c’est souvent sans politique éditoriale définie, avec de grandes variations d’un site à l’autre. Les informations pratiques et l’agenda sont les éléments que l’on trouve le plus couramment sur les sites municipaux bretons, loin devant l’accès au journal municipal téléchargeable. Selon les chercheurs, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">les raisons qui expliquent pourquoi certaines communes sont plus avancées en matière de web que d’autres reposent d’abord sur la taille de la commune, la présence de ressources humaines dédiées aux TIC et sur le fait que la commune soit une destination touristique.</span><br /><br />« Dans la typologie des communes qu’ont mis en place les chercheurs - une typologie qui tient compte des usages internes ou externes qui sont faits des technologies de l’information -, on voit bien que <span style="color: rgb(204, 0, 0); font-weight: bold;">l’implication des élus demeure le premier moteur, qu’ils donnent l’élan qui permet de combler la fracture numérique qui touche plus facilement les communes les plus rurales</span> - laissant de côté, à ce jour, presque 50 % des communes bretonnes. »<br /><br /><a href="http://www.internetactu.net/2008/11/03/la-fracture-numerique-des-collectivites-rurales/">Hubert Guillaud</a><br /><br /></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-24297562669616391772008-10-25T10:11:00.007-04:002008-10-25T11:35:37.471-04:00Unschooling ou l'école de la vraie vie<blockquote>« [...] <span style="color: rgb(204, 0, 0);">our education system attempts to impose order</span> (in a very complicated way) on a complex system (a large number of young learners). Instead of allowing them to learn, it attempts to 'teach' them in a highly controlled and inflexible way. It also prescribes 'curricula' which attempt to tell people in what order, and using what tools, processes and media, they should 'learn'. The result is that learners are brainwashed to believe there is only one correct 'order' to learn things in, and that they need to be 'taught' in order to learn. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">As a result (from lack of self-confidence and lack of practice), they lose the innate capacity to learn, the ability to decide what to learn, and the ability to decide how best to learn things.</span> The complicated system makes the situation much worse.<br /><br />« A complex approach to education would provide only the minimal amount of structure to encourage the recapture of these lost capacities. Eventually every learner would decide what was important to learn, and self-direct the way and pace they learned it. More importantly, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">they would learn by being shown, by observing, by exploring, by enquiry, by discovering, and by doing/practicing, </span><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);">not by being told</span><span style="color: rgb(204, 0, 0);">. That means the whole community would have to become partners in the learning experience. The benefit would be that the learner would acquire much deeper capacities much faster, and be more able and more willing to give back much more to the community from which she learned. This is the essence of 'unschooling'</span> (as contrasted to 'home schooling', which often merely moves the same dysfunctional processes from the school environment to the home environment). [...] »<br /><br /><a href="http://blogs.salon.com/0002007/2008/10/24.html#a2270">Dave Pollard</a></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-54575924295298392542008-10-20T21:40:00.004-04:002008-10-20T22:11:41.016-04:00Tenir le blogue d'une collectivité locale, c'est exigeant...<blockquote><span style="font-weight: bold;">Things You Need to Succeed in Local Blogging</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;">1. Passion</span><br /><br />I’m choosing my words carefully here. I don’t think you need to love your hometown, but I do think you have to care about it … a lot. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Passion can be expressed in different ways, including being critical of the things you see happening in your hometown.</span> You don’t have to love all the decisions your city council makes, for example, but you’ll be a better local blogger if you’re passionate about those decisions and what they mean to you and your neighbors. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">You should have a passion for where you live, and the people that live there.</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;">2. Interestingness</span><br /><br />This can be expressed in different ways:<br /><ul><li> Being an interesting blogger. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">We connect with people who are interesting, who have personality.</span> We’re drawn to people with opinions, even if those opinions aren’t the same as ours.</li><li> Having interesting content. If you’re not Joe Personality or Jane Opinion, interesting local content can still attract readers and make a great local blog. How do we define “interesting local content?” That sounds like a post for another day but, in short, I’d include things like local business reviews, interviews with local politicians or newsmakers, local photo tours/galleries, etc. </li></ul><span style="font-weight: bold;"><br />3. Good Writer</span><br /><br />You don’t have to be Hemingway, but I’ve always believed that <span style="color: rgb(204, 0, 0);">better writers attract larger crowds</span>. I can easily name several exceptions to this rule in the marketing blogosphere, and I’m sure you could name exceptions, too. But if you’re one of several local bloggers in your area, I believe … all other things being equal … that the better writers will be the most successful.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">4. Outgoing</span><br /><br />You need to connect with people to grow your blog. This is true whether you’re a local blogger or not. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Blogging is a conversation</span>, and if you’re not the type to want to connect with others, you’ll probably find it much harder to succeed. Outgoing people are typically more interested in what others believe, and that curiosity will be very helpful as you grow your hyperlocal blog.<br /><span style="font-weight: bold;"><br />5. Newshound</span><br /><br />Not every hyperlocal blog is going to be about local news. You don’t have to attend city council meetings to run a good local blog. But no matter what your local focus is, I think <span style="color: rgb(204, 0, 0);">it’s important to want to know about your community and be able to sort out what matters to other local people/readers</span>. Even if you’re blogging about the best shopping deals in your city, or doing posts on local stay-at-home dads, or families that home school … there’s still an element of being a newshound in all of that.<br /><span style="font-weight: bold;"><br />6. Honesty</span><br /><br />The old saying tells us that everyone can be anonymous on the Internet, and that anonymity often allows bloggers/commenters/web users the freedom to stretch the truth. I don’t think you have that luxury with a local blog. Your readers will be your neighbors. They’ll often be as familiar with what you’re writing about as you are. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">You don’t have the luxury of pretending to be something you’re not, or making up content that tells a good local story … but isn’t quite true.</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;">7. Patience</span><br /><br />Hyperlocalblogging is still in its infancy. Blogging itself took years to go mainstream, and in most cases <span style="color: rgb(204, 0, 0);">it’ll take local blogs a while to gain widespread respect and trust.</span> You’ll need to promote your hyperlocal blog, and you’ll need to be patient as it grows.<br /><br /><a href="http://www.hyperlocalblogger.com/what-makes-a-great-local-blogger/">William Perrin</a></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-15996551775975319162008-10-17T09:23:00.004-04:002008-10-18T20:16:30.249-04:00Des outils du pouvoir<blockquote>« ... <span style="color: rgb(204, 0, 0);">la compétition, la normalisation et l'injustice (...) sont les outils de ceux qui s'agrippent désespérement à leur pouvoir</span>, sachant que la masse critique s'en vient les renverser. »<br /><br /><a href="http://pedagogiecritique.blogspot.com/2008/10/plus-rien-ne-passe.html">Stéphanie Demers</a></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-64588948589722711912008-10-15T09:47:00.009-04:002008-10-19T11:39:14.706-04:00Le vote de la méfiance<p style="font-style: italic; margin-top: 20px;">Comment interpréter les résultats du vote d'hier au Québec? Selon <a href="http://enr.elections.ca/Provinces_f.aspx">Élections Canada</a> : 38,9 % des Québécois n'ont pas voté et 23,3 % (38,1 % de ceux qui ont voté) ont choisi le Bloc Québécois. C'est donc 62,2 % des 'ayant droit de vote' qui n'ont pas voté Canada. Ces chiffres, selon moi, montrent bien notre méfiance collective envers les partis politiques canadiens quant à leur volonté et quant à leur capacité de respecter les aspirations des Québécois manifestées lors des deux référendums, d'être intégrés à part entière dans la fédération canadienne.<br /><br />Mais il y a bien d'autres réactions aux résultats de ces élections...</p><blockquote><a href="http://pedagogiecritique.blogspot.com/2008/10/lendemain-de-veille.html">Stéphanie Demers</a> : « ... la grande nouvelle de ces élections est l'apathie électorale. Nous n'avons pas franchi les 60 % de participation. [...] Mais comme je suis optimiste (naïve ?), je vois aussi les brèches. Je vois les ouvriers des territoires des secteurs primaires et industriels de l'Ontario et de la Colombie-Britannique résister aux mécanismes de leur exploitation. Pourquoi n'est-ce pas un enjeu au Québec ? <span style="color: rgb(204, 0, 0);">La question nationale a-t-elle obnubilé la question des disparités ? Les croyons-nous encore liées, dans nos sensibilités de peuple longtemps traité comme citoyens de seconde classe ?</span> »<br /><br /><a href="http://pedagogiecritique.blogspot.com/2008/10/lendemain-de-veille.html">Morgane</a> (en commentaire) : « C'est peut-être tordu comme vision, mais l'actuel gouvernement minoritaire va agir à la façon d'un majoritaire et aucun parti ne se mouillera pour l'empêcher en ce sens. Surtout pas de nouvelles élections ! <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Ce qui, d'une façon ou d'une autre, se traduira par une perte considérable de nos acquis sociaux et culturels.</span> Et aucune possibilité d'en vouloir au Canada dans son ensemble et de s'opposer à une culture canadienne différente de celle du Québec, puisqu'il ne s'agit que de l'opinion d'une partie de la population. »<br /><br /><a href="http://www.josephfacal.org/la-resurrection/">Joseph Facal</a> : « ... de deux choses l’une : en votant à répétition pour le Bloc, ou bien les Québécois se montrent collectivement incapables de lire correctement leurs intérêts depuis plus de quinze ans, ou alors ils sanctionnent l’incapacité des partis fédéralistes à répondre à leurs aspirations. La première hypothèse est une manière polie de les traiter d’imbéciles. La deuxième est une autre façon de dire que la question nationale du Québec demeure un problème qui attend sa solution. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Si tant de Québécois votent pour le Bloc, c’est parce qu’ils sont mal à l’aise dans le Canada d’aujourd’hui. </span>Oui, le Québec est plus isolé que jamais. Et oui, la situation du Bloc est franchement bizarre. Mais il ne faut pas confondre la cause de la maladie avec ses symptômes. »<br /><br /><a href="http://www.micheldumais.com/2008/10/15/participation/">Michel Dumais</a> : « Ce qui m'attriste le plus dans cette élection, c'est le taux de participation. Ou plutôt, le taux de non-participation. 42% de canadiens se sont abstenus de voter. 58% de taux de participation. 6 points sous le seuil historique de 64%. Ça me tue. Que personne ne vienne me dire qu'il y a un gagnant ce soir, quelle que soit son allégeance politique. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Avec 58% comme taux de participation, nous sommes tous collectivement perdants.</span> »<br /><br /><a href="http://mermots.blogspot.com/2008/10/hier-pour-des-annes-venir.html">Jacques Ducharme</a> : « Allons-nous vers une glaciation politique? Deux "minoritaires' de suite et je pense à la souplesse du "triumvirat"... Subirons-nous un méchant mélange d'ambitions personnelles tel Pompée, César et Crassus, d'il y a? L'altruisme des gens sensés et de pouvoir imiteront-ils Octave, Antoine et Lépide? L'homme étant l'homme, je n'ai pas beaucoup d'assurance sur l'avenir. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">« Mon » Canada est simplement souffrant. </span><br /><br /><a href="http://blogs.salon.com/0002007/2008/10/15.html#a2264">Dave Pollard</a> : « <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Such a colossal waste of energy, time and money ($300 million, just to run the election)</span>. The fact that the turnout was a record low really says it all. It really shows how dysfunctional our electoral system is. And the fact that Canadians fell for Harper's Bush-inspired character assassination of the Liberal leader, and Harper's falsely smearing the idea of a carbon tax as an "additional tax burden" (the scheme is revenue neutral and would only punish polluters and gas gulpers) was really disappointing -- it demonstrated how depressingly effective negative, dumbed-down campaign advertising can be. Ugh. <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Here we are, again, in the same place.</span> »<br /><br /><a href="http://feeds.feedburner.com/%7Er/opossum/FqAL/%7E3/424905048/ecouter_davantage_parler_moins.html">Mario Asselin</a> : « ... en regardant de plus proche le fait que 40,9% des électeurs ne soient pas allés voter je me suis posé une question: «À quand une campagne électorale où les politiciens se promèneront d’assemblée en assemblée pour écouter et échanger, davantage que pour parler et demander d’écouter?» Ça n’arrivera pas de sitôt. Ce n’est pas dans les moeurs. Tout comme ce n’est pas dans les moeurs en enseignement encore. C’est comique d’ailleurs, parce que le taux de décrochage et le taux d’abstention ont l’air d’évoluer pas mal dans le même sens. Mais bon, ça doit être un hasard… (...) <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Je crois vraiment aujourd’hui, qu’au moins 40,9% des électeurs en ont ras le pompon d’écouter et qu’il y en a bien davantage qui aimeraient plus d’échanges</span>, voire que les politiciens se la ferment un peu plus! »<br /></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-40857507191546893492008-10-10T21:10:00.006-04:002008-10-13T19:41:22.978-04:00Les dix 'commandements' du blogueur<p style="margin-top: 20px;">Signe des temps, on 'développe' maintenant des 'commandements' comme on le fait pour des <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Phases_de_d%C3%A9veloppement">logiciels</a>... Il s'agit donc ici d'une version bêta des dix 'commandements' du blogueur</p><blockquote>« Tu ne feras pas passer ton blog avant ton intégrité.<br />« Tu ne feras pas de ton blog une idole.<br />« Tu ne te cacheras pas derrière l'anonymat de ton pseudonyme pour pécher.<br />« Souviens-toi du jour du Sabbat en prenant un jour de congé sans toucher à ton blog.<br />« Honore les autres blogueurs avant toi-même et ne prête pas trop d'importance à leurs fautes.<br />« Tu ne t'en prendras pas à l'honneur, à la réputation ou aux sentiments d'autrui.<br />« Tu n'utiliseras pas le Web pour commettre ou permettre un adultère dans ton esprit.<br />« Tu ne voleras pas le contenu d'autrui.<br />« Tu ne feras pas de faux témoignages contre un autre blogueur.<br />« Tu ne convoiteras pas le classement du blog de ton prochain, contente-toi de ton propre contenu. »<br /><br /><a href="http://www.eauk.org/articles/blogging-ten.cfm">L'Alliance évangélique</a><br />Traduction : <a href="http://www.radiovm.com/Proximo/Nouvelles.aspx?/=6528">Proximo</a><br /><br />« <a href="http://www.alliance-evangelique.org/qui/index8.html">The Alliance</a> is inviting bloggers to feed back on the commandments, which are on <a href="http://www.blogger.com/www.eauk.org">the Alliance website</a>, and <span style="color: rgb(153, 0, 0);">make suggestions for improvement</span>. »</blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-36315416596452432702008-10-10T08:52:00.005-04:002008-10-10T09:13:38.365-04:00URGENCE : « Enseigner non plus la compétition mais la coopération. »<p style="margin-top:20px;">Albert Jacquard et le développement durable :</p><blockquote><div class="TEXTE">« Je suis ici pour apporter ma réflexion sur ce concept de développement durable, justement, des mots qui ont fait fortune depuis quelques années. L’important, c’est de se rendre compte que cette fameuse croissance, dont on parle tant, est impossible, étant donné la finitude de la Terre. <span style="color: rgb(153, 0, 0);">Il faut opposer les deux mots développement et croissance. Arriver à développer l’activité humaine sans augmenter la consommation des richesses de la Terre.</span> »<br /><br /><span class="QUESTION"> Le développement durable a-t-il une dimension culturelle?</span><br />« Nous, les hommes, n’avons pas seulement besoin de nourriture, mais de bien plus, de tous les appétits culturels. Nous avons besoin de trouver des réponses à nos questions, de nous rendre compte de qui nous sommes dans le cosmos. Et la réponse, c’est que <span style="color: rgb(153, 0, 0);">nous sommes la seule espèce qui soit capable de conscience, de penser à demain ; la seule qui, finalement, participe à sa propre construction.</span>»<br /><br /><span class="QUESTION"> En cette période de crise financière mondiale, pensez-vous toujours que l’enjeu majeur du XXIe siècle est l’éducation, plus que la finance ?</span><div class="INTER"> </div> « La finance, ça ne représente rien, personne ne comprend. Pourquoi on est riche, pourquoi on est pauvre... Avec des billets, ça ne signifie rien. C’est le phénomène des assignats pendant la Révolution. <span style="color: rgb(153, 0, 0);">Ce qui compte, ce sont les richesses que l’on produit, celles que la nature nous donne, et surtout, les richesses sans limites que nous nous donnons à nous-mêmes, avec des projets de poésie, de beauté, de plaisir, de compréhension du monde...</span> Et dans cette compréhension, il y a la science. »<br /><br /><span class="QUESTION"> Pensez-vous que la société consumériste dans laquelle nous vivons est prête à entendre ce discours ? </span><br />« Je crois qu’elle n’est pas du tout prête à l’entendre, mais il faut la forcer à le faire. Parce que, finalement, quand on y réfléchit, ce n’est pas durable ce que l’on fait actuellement. Détruire les réserves de pétrole, détruire la planète en stockant nos déchets n’importe où... Tout cela n’est pas sérieux. <span style="color: rgb(153, 0, 0);">Il est temps de repenser complètement nos rapports avec la planète et, simultanément, nos rapports les uns avec les autres.</span> »<br /><br /><span class="QUESTION">Comment y arriver ?</span><br />« Avec l’école. <span style="color: rgb(153, 0, 0);">La première mesure à prendre, c’est d’enseigner aux enfants non plus la compétition mais la coopération.</span> Ce n’est pas très original de dire cela, mais c’est la seule solution. »<!--/TEXTE--> </div><br /><div class="SIGN"> Propos recueillis par Gwendal Hameury </div><a href="http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/cotesarmor/albert-jacquard-cooperation-plutot-que-competition-20081008-3945455_1488753.php">Le Télégramme.com</a></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-20833795615510555572008-10-05T11:57:00.004-04:002008-10-05T12:11:47.401-04:00« If we stop caring, we are lost. »<blockquote>« My experience suggests that some of <span style="color: rgb(153, 0, 0);">the greatest challenges to doing 'good' work are knowledge and learning related</span>:<br /><ul><li>Most people are ignorant of how the world really works.</li><li>We live in a world of great imaginative poverty, with a dearth of practical ideas about how to make work, and our world, better.</li><li>Our conversational skills are abysmal.</li><li>While we learn mostly from conversation, from being shown, and thenceforth from practice (all collaborative processes), our learning institutions, programs and systems deprive us of all three, and instead force us to try to learn from reading, listening, and being told (all individual processes), after which we are expected to be 'expert' without any real practice.</li><li>This individualized approach to knowledge leads us to depend on 'experts', 'executives', 'managers' and 'consultants' and build systems that are hierarchical and support a cult of leadership, instead of drawing on collective knowledge, collaboration and community and building systems that are egalitarian and cooperative.</li><li>We are propagandized to be competitive and to lack empathy for others, which deprives us of the will and opportunity to work and learn collaboratively and to share knowledge with others.</li></ul>« One could speculate on the reasons for the emergence of such dysfunctional learning systems. My thesis is that they have been created to keep the majority, in our horribly overcrowded world of growing scarcity, from challenging the power and wealth of those at the top of the hierarchy, i.e. to create obedience and learned helplessness, stifle imagination of better ways to live, and ensure ignorance of dangerous (to the elite) knowledge.<br /><br />« How might the application of connectivism help us deal with these challenges? It seems to me there are five possibilities:<br /><ol><li><span style="font-weight: bold; color: rgb(153, 0, 0);"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Refocusing Social Tools:</span> </span><span style="color: rgb(153, 0, 0);">Just as Knowledge Management is now shifting focus and attention from collection to connection, social media need to turn their attention to enabling more, more effective, more informed, more valuable conversations.</span> They need to help us identify 'the right people' (to live with, make a living with, love, and talk to) and then connect with them in real time in simple yet powerful ways that mimic, as much as possible, face-to-face conversations. They also need to help us make these conversations and meetings and social interactions more effective -- bring more clarity and context, reach consensus, enable stories to be told and remembered, capture non-verbal communication, and pick up from where we left off at the end of the last conversation -- <span style="font-style: italic;">keeping us connected, all the time, everywhere</span>.<br /><br /></li><li><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-weight: bold;">Showing Us How the World Really Works:</span> <span style="color: rgb(153, 0, 0);">Take learning out of the classroom and into the real world.</span> Visit real workplaces and communities with real needs, and interact with people with different perspectives. Base learning on conversations, not lectures. Let us witness what is happening -- show us instead of telling us. Trust us to draw our own conclusions -- we don't need written examinations to try to assess what we've learned. Let the learning be collective, the result of us experiencing together, instead of studying individually a world away from the subject we are studying.<br /><br /></li><li><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 0);">Emphasizing Practice Over Mastery:</span> In complex systems, the very idea that one can achieve expertise, mastery, is arrogant and dangerous (just look at what the 'experts' have wrought in the US financial markets). The pursuit of excellence is a lifelong and humble apprenticeship towards getting ever better. We need to enable and encourage practice of the capacities listed on the mindmap above, and other, more specialized capacities that fall within areas where we have a Gift or a Passion. <span style="color: rgb(153, 0, 0);">We all need to practice imagining, and conversing, and critical thinking, and story-telling, and collaboration.</span> We need to find ways to become much better at these core competencies of living in the 21st century.<br /><br /></li><li><span style="color: rgb(153, 0, 0); font-weight: bold;">Rebuilding Learning Institutions Bottom-Up and Community-Based:</span> <span style="color: rgb(153, 0, 0);">Our learning institutions are not responsible to the needs of our communities, largely because they are too far removed from those communities, and to some extent because our communities are so fragmented and confused (and lied to) that they no longer know what they need their members to know.</span> <span style="color: rgb(153, 0, 0);">The reconstruction of the educational system therefore needs to be a </span><span style="font-style: italic; color: rgb(153, 0, 0);">partnership </span><span style="color: rgb(153, 0, 0);">in which those whose work it is to teach can help those in the community understand what is needed and what is possible, and in which the members of the community can then empower the 'teachers' to provide for those local needs and to realize what is possible. Thence the whole community becomes the place of continuous learning for all its members.</span><br /><br /></li><li><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-weight: bold;">Creating a Society of Caring:</span> Perhaps more than anything else <span style="color: rgb(153, 0, 0);">we need to smash the systems that encourage and tolerate indifference, cruelty, selfishness, fear, greed, anomie, cynicism and uncaring</span>. <span style="color: rgb(153, 0, 0);">Our political systems, our educational systems, our economic systems, the corporatist workplace systems, and the mainstream media (both information and entertainment) bombard us with messages that the world is harsh, that only the strong (should) survive, that we must compete or fall behind, grow or die, take or be taken, and that since nothing can be done by us as individuals there is no point is even learning how terrible the world us. This is dangerous propaganda, driving us to defensiveness, distrust, hopelessness, fear and anger, and wearing away our natural inclination to care for others and to want to do whatever we can for the good of the community, the planet, the whole.</span> We must fight it by showing what is possible and by confronting the propagandists and telling the world the enormous harm their dishonest, violent, manipulative messages convey. <span style="color: rgb(153, 0, 0);">If we stop caring, we are lost.</span> »<br /></li></ol><a href="http://blogs.salon.com/0002007/2008/10/03.html#a2255">Dave Pollard</a><br /></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-36005112118808050082008-10-03T13:52:00.007-04:002008-10-03T17:49:58.600-04:00La prochaine révolution?<blockquote>« It is a recognition that the vast majority of actual work that gets done in organizations, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">the vast majority of value actually created, is the result of bottom-up decisions, workarounds and changes</span> (often hidden from management for fear of retribution for violating official policies) <span style="color: rgb(204, 0, 0);">made by the thousands of individual workers on the front lines.</span> <span style="color: rgb(204, 0, 0);">Those of us who have worked with large organizations recognize that they are substantially incapable of innovation, and that they drive their mavericks, bright thinkers, and imaginative people out, while absurdly over-rewarding (and over-punishing when things go badly) their senior executives.</span> The potential 'facilitated re-democratization' of previously hierarchical organizations could reverse this brain drain and reverse their creative stagnation, to staggering effect.<br /><br />« [...] As our world enters a period of unprecedented challenges and uncertainties, <span style="color: rgb(204, 0, 0);">the success of these people to spread this new way of learning, decision-making and acting could well be pivotal to our economy's and our civilization's ability to cope, improvise and perhaps even survive</span>. (...) The world needs these revolutionary facilitators, these artful hosts, and thousands, millions more like them, self-organizing, connecting, smashing learned helplessness, corpocracy, hierarchy, bureaucracy, and inertia.<br /><br />« While this list is probably incomplete, here are the qualities and capacities I recognized in these amazing people:<br /> <ul><li>a thirst for truth, and an insistence on speaking the truth and being honest to a fault</li><li>extraordinary perceptiveness, attentiveness, and presence</li><li>intellectual and emotional sensitivity</li><li>an almost erotic level of passion and energy</li><li>total dedication to their chosen practices, pursued as <span style="font-style: italic;">lifelong</span> practices, through which they seek only to get better (i.e. no expectation of mastery)</li><li>great instincts</li><li>wonderful improvisational skills</li><li>a love of aesthetics, and not inconsiderable artistic and creative talent (my sketchbook yesterday was my struggle to keep up, as they all seem to be able to draw brilliantly)</li><li>a high level of self-confidence, but never arrogance (in fact, humility)</li><li>a desire to be of use and service to others, and the courage to do that anytime, anywhere (though when I asked them they said it was the only thing they could conceive of doing that would have meaning for them, so it wasn't courageous at all)</li><li>exceptional communication skills -- oral, written, and <span style="font-style: italic;">non-verbal</span></li><li>delightful imaginations</li><li>great trust and respect for each other and for others who are, like them, dedicated to unselfish pursuits</li><li>an aversion to power, and the use of power, and aversion to hierarchy and the cult of leadership</li><li>great intelligence, knowledge and curiosity</li><li>a subtle and gentle sense of humour, sometimes self-deprecating, never cruel or demeaning of others »<br /></li></ul><a href="http://blogs.salon.com/0002007/2008/10/02.html#a2254">Dave Pollard</a></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-19225261927504038872008-10-01T07:48:00.007-04:002008-10-01T09:32:59.332-04:00Notre système économique serait-il anti-social?<blockquote>« As the overlap of housing crisis and economic crisis blurs and separates like lights in the rain, political hopefuls agonise over the "walk on by society". It no longer seems simplistic to note the connection between an economic system which encourages buying-to-let on the basis of greed, and neighbourhoods with dangerously low levels of informal social control.<br /><br />« It all feels so depressingly predictable - not the economic crisis in its severity perhaps, but <span style="color: rgb(153, 0, 0);">the almost visible connection between mindless consumer capitalism and the feeling of lost civility</span>. It's obvious enough: if <span style="color: rgb(153, 0, 0);">as a society we systematically encourage antisocial values and behaviour</span> (I'm referring to ASB as practised by financiers) <span style="color: rgb(153, 0, 0);">and we don't know those around us and don't trust them</span>, prosocial behaviour and social norms are harder to establish, identify with, and reassert. »<br /><br /><a href="http://neighbourhoods.typepad.com/neighbourhoods/2008/09/living-in-inter.html">Kevin Harris</a></blockquote><br /><br /><span style="font-style: italic;">Dans la même veine, mais plus près d'ici...</span><br /><blockquote>« Arrêtons de tout sacrifier sur l'autel de la «rentabilité à court terme à tout prix», <span style="color: rgb(153, 0, 0);">élaborons un système où l'éducation est une valeur au moins aussi importante que l'économie et nous finirons par bâtir quelque chose de plus durable</span>, de moins éphémère.<br /><br />« Une fois cela dit, maintenant, comment peut-on faire ? (...) Est-ce que les réseaux sociaux (comme celui-ci, qui regroupe des éducateurs et des formateurs de tous pays), avec leur maillage presque infini, peuvent être une piste de solution ? Je pense que oui.<br /><br />« Tout comme Apple,<span style="color: rgb(153, 0, 0);"> il nous faudra «penser autrement». Il en va de notre survie. Sinon, nous sombrons !</span> Nous ne pouvons attendre après le politique pour régler ce problème. On n'a juste à regarder notre campagne électorale au Canada, une campagne "contre" l'autre, au lieu d'être une campagne avec des idées à mettre en valeur, une campagne de projet de société... Encore une fois, rentabilité à court terme en priorité... Désolant !<br /><br />« Alors <span style="color: rgb(153, 0, 0);">il nous faut agir, hors des structures</span> presque pourrissantes en place... C'est peut-être ça, re-fonder, ré-inventer. Tout un contrat ! Finalement, quand je pense à mon fils à naître très bientôt, je me dis que j'ai une autre très grande raison d'agir...<br /><br /><a href="http://slyberu.blogspot.com/2008/09/re-fonder-lducation.html">Sylvain Bérubé</a></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-52980903210058236582008-09-27T17:28:00.005-04:002008-09-29T07:18:15.702-04:00Être bien connecté : tout est là!<blockquote>« With a lifetime's practice I've learned to keep in mind that I am only a <a href="http://blogs.salon.com/0002007/2005/12/30.html">complicity</a>, <a href="http://blogs.salon.com/0002007/2008/09/22.html#a2248">a space through which stuff passes</a>, and that my purpose is to touch the right stuff in just the right way as it passes through, in a way that brings meaning and joy and value to myself and to others in my social networks, my communities. To do this I use a particular process (<a href="http://blogs.salon.com/0002007/2008/09/11.html#a2240">sense, self-control, understand, question, imagine, offer, collaborate</a>) to address each issue, project, decision, and challenge I face each day.<br /><br />« Much of this process is social, and it is conducted with members of my communities, my social networks. In fact <span style="color: rgb(153, 0, 0);">deciding who to include in which networks, which networks to participate in, and how, and which people to invest time in and seek conversation with (and perhaps even which to trust and love) is probably the most important type of decision I make each day.</span> »<br /><br /><a href="http://blogs.salon.com/0002007/2008/09/26.html#a2251">Dave Pollard</a></blockquote>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5469864928851624693.post-8377053334939011882008-09-22T16:01:00.008-04:002008-09-24T09:49:08.965-04:00Sans commentaires possibles, un blogue est-il vraiment un blogue?<blockquote>« Les commentaires peuvent enrichir un article de blog mais ce n’est pas obligatoire. Les commentaires peuvent aussi être nuls, agressifs, pas constructifs, méchants, inutiles, illégaux, insultants, inutilement provocateurs et j’en passe. Ils peuvent même être carrément à côté de la plaque (...). Certains blogs sont plus exposés que d’autres. Leurs auteurs sont des stars ou ils abordent des sujets sensibles. Mais, tous les blogs ont du faire face à se problème, sans avoir encore trouvé de solution magique. [...]<br /><p>« N’en concluons pas trop vite que l’interactivité est inutile, que l’ouverture n’apporte rien de bon ou que l’échange de qualité est impossible sur le Web. <span style="color: rgb(153, 0, 0);">Entre la tentation élitiste, voire corporatiste, des </span><a style="color: rgb(153, 0, 0);" title="Pas bon les commentaires" href="http://www.causeur.fr/manifeste">sachants</a><span style="color: rgb(153, 0, 0);"> et la démagogie qui consiste à sacraliser automatiquement la parole de tous, il existe la voie médiane de l’échange adulte et responsable.</span> </p><p>Mais <span style="color: rgb(153, 0, 0);">cet échange et cette participation exigent du temps et du travail d’animation de la part de l’éditeur du blog</span>. Pour gérer les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Troll_%28Internet_et_Usenet%29">trolls</a>, bien-sûr, mais aussi pour animer la conversation, la relancer ou la calmer. Rien n’est simple : ouvrir un blog c’est facile. C’est ensuite que cela se complique… »<br /></p><p><a href="http://www.adverbe.com/2008/09/22/les-commentaires-sont-ils-utiles-sur-les-blogs/">Xavier de Mazenod</a></p></blockquote><p><br /></p>Jean Trudeauhttp://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com0